Mon coach, c’est pas un mec sympa. Non vraiment, « sympa » n’est pas le premier mot qui te viendrait à l’esprit si tu le rencontrais. Ni le deuxième (Flora je t’ai vue je sais que tu te marres).

Et c’est important qu’il soit pas sympa, parce qu’il est là pour m’aider à aller où je veux aller et à regarder bien en face les excuses et les mécanismes pourris qui m’empêchent d’y aller. Il me fait aller là où beaucoup de gens passent leur vie à éviter d’aller.

Du coup c’est pas dans la description de job d’un-e coach d’être sympa. Ce serait même louche imagine : « Je te propose d’aller explorer tes zones d’ombres et de te mettre le nez dans ton propre caca pour que tu crées la vie que tu veux (mais sinon je suis super sympa) ».

Mon rêve pour mes clientes, c’est qu’elles se disent ça : « Elle est chiante mais putain, qu’elle est efficace ». Je veux pas être sympa. Je veux que tu dégommes les plafonds que tu t’étais imposés, que tu te reconnectes à la partie puissante de toi (spoiler alert : elle aussi elle s’en fout d’être sympa), et que tu nous montres à quoi il ressemble ton génie (une de mes clientes appelle ça ton PDP : ton Putain de Potentiel). Oui, il y avait trop de parenthèses dans cette phrase.

Les indices de ton génie ne sont pas là où tu penses : ils se planquent souvent là où t’as pas envie de regarder. Les émotions négatives qui reviennent. Cette colère qui ne passe pas. Le chiffre d’affaire qui ne change pas d’un poil alors que tu survis tout juste. Le sabotage au moment où ça pourrait décoller.

Le plus grand obstacle à ton génie, c’est pas que tu ne sais pas où il est. C’est que tu n’as pas envie d’y aller. Et puis c’est pas complètement de ta faute : c’est aussi un peu la faute de tes parents, de la société, de ton entourage qui te soutient pas. Indice : si une phrase dans ta tête commence par « Ma vie serait tellement mieux si … » ça s’appelle une bonne grosse **excuse**. Je ne dis pas que ce qui t’es arrivé n’est pas vrai, ou que ce n’est pas injuste ou dégueulasse ou tout ce que tu veux. Mais si tu t’accroches à ça pour justifier des comportements ou des échecs, c’est une excuse. Ça te protège, parce que c’est chaud de se dire « non, c’est moi et mes choix qui m’ont amenée ici ». Mais ça t’empêche aussi d’avancer, c’est de l’énergie qui pourrait être disponible pour de l’enthousiasme et qui est utilisée à ressasser.

Je ne dis pas ça pour t’accabler : tout le monde a des excuses et des facettes de notre vie où on se comporte en victimes. Où on refuse de prendre notre responsabilité. C’est le magnifique travail de libérer tout ça qui t’emmène sur des chemins nouveaux. Là où tu n’imaginais même pas que c’était possible d’aller.

Si tu es décidée à reconnecter avec l’Aventurière en toi, celle qui est prête à explorer, à sortir des sentiers battus, à créer une vie et un business sur mesure et à faire profiter le monde de son enthousiasme et de ses talents, prépare toi à aller regarder débloquer l’énergie qui est bloquée dans les égoûts de la victimisation.

Parce que ce n’est pas une énième formation marketing qui va te faire exploser. Tu y trouveras plein de trucs intéressants pour te développer, mais tu ne pourrais jamais te développer au delà de ce que tu t’es fixé comme limites. Et ces limites, elles sont souvent inconscientes. Elles se déguisent en bonnes raisons et en rationalisations.

Tu ne peux pas être une victime et une Aventurière.

Enfile tes bottes, on part sur des chemins où tu n’es pas encore allée.

Une coach chiante mais redoutablement efficace c’est pile ce qu’il te faut ? Envoie moi un message, on en parle : laure@lesaventurieres.com