1) Le chat
J’ai un chat. C’est une adorable boule de poils et de câlins grâce à laquelle je n’ai pas porté un seul vêtement sans poil depuis 2 ans. Elle vit avec moi, dans mon petit appartement tout neuf et tout mignon.
Et j’en ai ras le bol.
J’ai décidé d’avoir un chat, déjà, en partie parce que je voulais une pote pour le chat de mon copain à l’époque (ça a échoué sur pas mal de fronts : les deux bestioles ne se supportaient pas, et nous, on s’est séparés depuis). Il faut aussi dire que je trouvais ça chou, j’aimais l’idée d’avoir un animal, surtout quand j’avais pas à m’en occuper.
Petit calcul : l’espérance de vie d’un chat, c’est autour des 18-20 ans si on se démerde bien. Est-ce que je dois assumer ma décision pour les 16 prochaines années parce que j’ai eu un élan pas bien réfléchi à un moment ? Ce serait plus moral sans doute. La nana qui est venu en catsitting et qui m’a regardée comme si j’étais une nazie arracheuse d’yeux de poulet parce que je laissais mon chat seul 3 jours d’affilée serait contente.
Et moi, je dis non.
Ne pas s’autoriser à changer, ou attendre “d’avoir appris sa leçon” pour s’autoriser à bouger, c’est une connerie monstrueuse, et une grosse façon de se planquer.
Attendre “d’avoir appris sa leçon” pour s’autoriser à bouger, c’est une connerie monstrueuse
2) La maison de la galère
J’ai bossé avec une cliente il y a quelques jours, qui vit dans un endroit qu’elle n’aime pas. Quand elle s’est installée, elle pensait qu’elle aimerait, elle était persuadée de faire le bon choix pour elle et sa famille, mais la réalité c’est qu’elle déteste. Sauf que refaire déménager tout le monde, choisir un nouvel endroit, admettre que la réalité ne correspond pas à ce qu’on pensait, c’est un peu un caprice de star non ? Alors elle a trimé, elle s’est forcée, elle a tout fait pour que ça marche. Mais au fond ça n’allait toujours pas. Elle a même failli planter sa boîte et se mettre dans la merde financièrement pour se donner le droit de vendre.
Tu n’auras jamais assez de peinture pour transformer un faux désir en vrai désir.
Spoiler : si tu prends la responsabilité de ta vie, tu vas faire des conneries
3) Mauvaises décisions = Apprentissage
Prendre des mauvaises décisions, ça fait partie de ton apprentissage, tout comme changer d’avis. Si tu veux une vie sans faute, tu auras une vie sans charme.
Tu as pris un job qui avait l’air cool sur le papier mais tu le détestes dans la vraie vie ? Change. Regarde ce qui ne va pas pour mieux prendre ta décision, et réajuste. Tu avais décidé de lancer une boîte de déco d’intérieur et tu te rends compte que tu n’aimes plus ça, alors que tu t’es payé toutes les formations et que ça rapporte ? Regarde où tu t’es mentie, et change.
Pareil pour les relations : combien de gens sont ensemble parce que finalement, c’est plus facile de rester ensemble que de retrouver un appart, séparer les affaires, voire la garde des enfants.
Le choix du passé devient la prison du présent, mais personne ne bouge, tout le monde « assume ». Sauf que, comme dirait mon coach « Quand tu luttes contre la réalité, tu perds à tous les coups ».
Ne pas bouger, c’est une façon de se fuir, de ne pas être dans ce qu’il y a de vivant et d’infini en toi. C’est chercher la bonne réponse au lieu de poser les bonnes questions. Tu as le pouvoir de créer tout ce que tu veux, et tu peux choisir de t’entourer de barricades et de panneaux stop parce que la vie, ça fait trop flipper. Comme une artiste qui referait le même disque, écrirait le même livre à répétitions, parce qu’elle a peur de ce que le public ou les critiques pourraient penser.
Si tu te choisis toi, c’est vrai, tu vas déplaire à beaucoup de gens.
Tu vas perdre des amis, et plein d’autres ne vont pas comprendre. C’est ok. C’est libérateur même. Plus tu t’en fous de ce que pensent les autres, plus ta vie va te ressembler.
A toi. C’est quoi la décision que tu essaies de toutes tes forces de ne pas prendre ?
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