Et si tu étais la personne parfaite pour le job ?

par | Mar 6, 2018 | Avancer malgré les obstacles, Être Heureux•se | 2 commentaires

L’autre fois, avec mon amie Chloé qui est humoriste, actrice, réalisatrice et metteure en scène (son palmarès inclut aussi le prix de « meuf la plus méticuleusement organisée de l’univers » toutes catégories confondues), on s’imaginait cette conversation entre deux copines :

« Non mais moi, j’ai rien fait d’impressionnant dans la vie.
– Euh, t’as quand même grimpé l’Everest.
– Ouais mais bon j’étais en pleine forme c’était tranquille…
– Avec une jambe de bois.
– C’est vrai mais c’était la face sud, elle est plus facile…
– En plein hiver et sans guide.
– Oui, mais tu sais, il y a cette autre meuf qui a monté la face nord en plein hiver, elle n’a pas de jambes du tout ! Alors moi, mon histoire, elle est pas si inspirante »

Pourquoi **oh, pourquoi** est-ce qu’on passe notre temps à se comparer et se descendre ?

On dirait que toutes les femmes du monde jouent à un jeu qui s’appelle : « pourquoi je suis trop nulle » et son pack extension : « ah non attends, moi je suis encore plus nulle que toi ».

Quelques minutes plus tard, ma pote m’envoie un sms pour que je l’aide à trouver le titre de son atelier.
Instantanément dans ma tête, la partie commence :
« Non mais moi, les titres, c’est pas mon truc. Je suis meilleure sur les formats plus longs. En fait tu dis ça mais t’es pas non plus super douée sur les formats plus longs, t’as pas de preuve. Ils sont où tes trophées ? Elles sont où les lettres d’admiration d’Anthony Hopkins et de Emma Watson pour ton talent littéraire ? Nulle part ? C’est bien ce que je pensais. »

Ça tombe bien, j’étais en train de traverser le Rhône, yavait plus qu’à sauter.

Comme c’est l’hiver et que mourir noyée dans le Rhône à cause d’un titre d’atelier, ça me semblait un poil extrême, j’ai décidé de changer les règles du jeu.


J’ai joué à « pourquoi tu es parfaite pour le job ? »

– J’ai trouvé des titres qui déchirent pour mes propres produits et ma boîte, tellement que mes clientes les empruntent pour leurs offres
– Je suis très curieuse, et j’ai des références de titres pour aider mon inspiration dans plein de domaines
– Je connais au moins 4 outils qui marchent très bien pour trouver des idées de titres
– J’ai suivi des formations de copywriting et j’ai adoré ça
– Je suis efficace dans l’échange, si je lui donne des pistes, elle va rebondir et on va trouver

Et la plus importante de toutes : j’ai envie de faire du bon travail et d’apprendre. 

Bilan : en 5 minutes, on a trouvé un titre génial pour son atelier.

J’ai continué à jouer à ce jeu toute l’après-midi, et je me suis rendue compte que mon niveau de stress baissait petit à petit. Je n’ai pas besoin d’être la meilleure, de me comparer à des personnes qui ont 10 ou 15 ans de plus d’expérience. Je suis la personne parfaite pour le job. Maintenant. Et dans quelques années, je serai toujours la personne parfaite, pour un autre job, pour d’autres clients.

A quoi ressemblerait ton estime de toi si tu court-circuitais le jeu du « pourquoi je suis trop nulle » et que tu cherchais les raisons pour lesquelles tu es exactement la personne qu’il faut pour ce que tu veux faire ?

Challenge : la prochaine fois que tu doutes, que tu sens que ton cerveau s’emballe, compare, triture tes moindres « défauts » et s’acharne sur ton soi-disant manque d’expérience, renvoie lui la balle.
Demande lui :

« Pourquoi je suis la personne parfaite pour ce job ? »

Ecoute les réponses, et fais-en un jeu, je te promets que la vie va s’alléger d’environ une demie-tonne d’autoflagellation.

 

Lecture : Cette idée m’est venue en lisant un passage du livre _Don’t sweat the small stuff_ de Richard Carlson. Il redéfinit le perfectionnisme, non pas comme un idéal inatteignable ou une envie de bien faire jusquauboutiste, mais comme la mauvaise habitude de toujours regarder ce qui manque, ce qui ne va pas chez nous.
Ce livre est un bijou, je le garde avec moi et en relis des passages très souvent. Anglophone, fais-toi plaisir, invite Richard Carlson dans ta bibliothèque.

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2 Commentaires

  1. j’adore!!!
    Oui, on a l’habitude de se dévaloriser…mais étant maman de 4 enfants ( 2 filles et 2 garçons,), je fais des découvertes passionnantes à ce sujet!
    Dès la primaire, les filles attendent qu’on leur décerne l’étiquette: de la populaire, de l’intelligente, etc… Si elle s’auto-proclame, elle est taxée de crâneuse (insulte suprême!) alors que chez les garçons, dès la primaire, ils rigolent de leurs faiblesses, mais n’hésitent pas à s’autoproclamer « le boss »,  » le sous-chef », le super fort, le super-drôle etc… la problématique de se valoriser commence donc très très tôt!!!

    Réponse
    • Merci pour ton retour, c’est clair que ça commence (et on peut le débusquer) de bonne heure ! Moi j’étais l’intello et la charretière 😀

      Réponse

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