Il y a 6 mois, j’ai lancé un programme en personne, Business Love, pour accompagner un petit groupe de femmes entrepreneures à monter un business qu’elles adorent. Dans ce programme, on parle de posture, d’argent, de temps, de communauté, de grandir et de s’écouter.
C’était la première fois que je faisais un programme à ce prix là (3000 euros pour les 6 mois ensemble). J’étais ravie, parce que le prix me permettait de bichonner mes clientes, de leur faire des cadeaux, de passer du temps en groupe et en individuel, d’être disponible.
Attention : je suis persuadée de la valeur du programme, je n’ai pas rougi du prix, ni au moment de l’annoncer, ni au moment de faire le programme. Mais par moments, j’avais l’impression d’avoir enfilé un costar légèrement trop grand. J’avais l’impression que je devais en faire toujours plus, j’agonisais en me demandant comment ‘être à la hauteur’.
Le problème, c’est que ça bouffe une énergie infinie de se demander ce que pensent les autres.
C’est pas moi qui le dit, c’est la délicieuse Aurore Rosello. Tout ce temps que tu passes à te demander si tu fais « ce qu’il faut » ou si c’est « la bonne chose », c’est du temps que tu ne passes pas à agir.
S’il y a bien une chose que j’ai apprise avec les Aventurières, c’est que l’envie de bien faire est l’ennemie du plaisir et de la progression. Vouloir « bien » faire, c’est comme vouloir un bon point. « Bien faire » c’est statique, c’est rassurant et c’est chiant en même temps. C’est la mauvaise réponse et la mauvaise question.
Alors j’ai pris mon courage à deux mains et lundi, j’ai demandé aux filles ce qu’elles auraient voulu avoir dans le programme, ce qui avait pu leur manquer et qui rendrait l’expérience encore plus chouette et conforme à leurs attentes.
Les réponses ont été bienveillantes et très constructives (je me suis entendue dire « Non mais t’es trop sympa, vas y dégomme moi » hahaha).
Tu ne sais pas ce qui se passe dans la tête des gens, mais tu peux toujours leur demander. Même si ça fait un peu peur. Ce sera toujours beaucoup plus instructif que de tourner en bourrique dans ta tête parce que tu penses que tu n’en fais pas assez.
Choisis de ne pas « bien » faire, mais de faire de mieux en mieux, parce que tu apprends.
Choisis d’écrire des articles aujourd’hui qui te feront sourire dans un an, parce que tu auras évolué. De créer des cours aujourd’hui que tu ne pourras plus créer dans 6 mois parce que tu auras avancé, et que tu auras envie de transmettre autre chose. Choisis la liberté de ne pas avoir tout bon, parce que dans tes erreurs et questionnements se cachent les leçons les plus importantes.
L.
PS : pour celles qui sont aussi paralysées ou angoissées par leur perfectionnisme, j’ai enregistré un kit anti-perfectionniste à mettre dans son mp3 ou téléphone et à écouter dès que tu veux éclater ton perfectionnisme et passer à l’action. Ça se passe ici :https://lesaventurieres.simplero.com/page/79246
Ça me fait tellement de bien de lire ça, merci Laure !
C’est exactement de ça que j’avais besoin là tout de suite 🙂
La route, la dynamique et l’apprentissage… c’est ça qui compte !
<3