Tu es une Fondatrice
Découvrir mon profilQui sont les Fondatrices ?
Les fondatrices sont magnétiques et mystérieuses. Elles créent des univers singuliers.
En tant que fondatrice, tu as un talent pour créer des univers uniques et magnétiques.
On aime ou on déteste, mais ton travail ne laisse pas indifférent.
Une vie banale ? Non merci, ce n’est pas pour toi.
Dans le respect de ton mode de fonctionnement, tu es à la fois capable d’aller en profondeur sur ce qui te passionne (et de bugger sur les mêmes sujets, artistes ou sources d’inspiration pendant des mois ou des années), et de créer des choses rapidement, qui ont l’air d’émerger « de nulle part ».
Ton univers est foisonnant, même si ça ne se voit pas toujours à l’extérieur, et tu as besoin de passer du temps à plonger en toi-même pour avoir des choses à montrer qui seront souvent très personnelles et innovantes.
N’aie pas peur de ton besoin de ton goût pour la solitude ni de ton rythme qui peut sembler incompréhensible aux autres. Ton génie est accessible quand tu te respectes, et c’est là que tu génères des idées, des business et des textures qui te sont propres et qui viennent enrichir le monde si tu les assumes.
Tu es de celles qui sont capables de créer de nouveaux genres et d’ouvrir des horizons inconnus dans ton domaine. Fais-toi confiance et développe ta relation avec ton processus créatif et ton tempo : le reste suivra.
Comment on détermine ton profil ?
On se base sur deux curseurs de préférences : ton mode de relation et ton mode de gestion du temps. Une fondatrice est introvertie / flexible.
Pour en savoir plus sur ces deux critères, tu peux aller dans le groupe Facebook retrouver des vidéos plus détaillées sur ces deux curseurs.
Tes besoins
Pour fonctionner au meilleur de toi, tu vas avoir besoin :
- De temps longs et d’espace pour aller à l’intérieur trouver tes ressources, digérer et intégrer des infos
-
De deadlines et de rendez-vous avec l’extérieur pour t’y mettre et pour accoucher de tes projets


Tes super-pouvoirs
Tu peux compter sur tes talents naturels car :
-
Tu as des idées originales, tu crées des univers uniques et polarisant
-
Tu es capable de passer à l’action rapidement quand il y a une deadline, tu sais t’adapter et improviser en situation de crise
-
Tu es très bonne pour lancer, tester et adapter tes offres
-
Tu peux créer des offres et des contenus si singuliers qu’ils sont hors de toute concurrence.
-
Tu peux être très douée pour la création ou la réinvention si tu apprends à exprimer la richesse de ton monde intérieur
Exemples de Fondatrices
Leonie Dawson
Danielle Laporte
Albert Einstein
Billie Eilish
Scarlett Johansson
Eminem
Harry Potter
Bill Gates

Maintenant, entrons un peu plus dans le détail : qu’est-ce que ça veut dire pour ton business, tout ça ? Quelles sont les priorités et les blocages spécifiques aux Fondatrices ?
On a déterminé 5 grandes étapes de business, à toi de choisir celle qui te correspond le mieux pour aller lire les détails de ton profil, et les ressources et conseils personnalisés pour toi !

Hobbyiste
Tu as un projet et tu es bien décidée à y aller… mais ce n’est pas encore ça. Tu attends que le moment soit propice, tu n’es pas encore bien sûre de ton coup, tu as fait quelques ventes à des potes, ou pas du tout encore. Bref, c’est le début de l’aventure !

Apprentie
Finis les horaires et les réunions pourries, à toi la liberté !
Tu es lancée, et tu te demandes par où commencer pour que ce business devienne une réalité qui roule, pas juste un fantasme. Maintenant, faut trouver les clients.

Freelance
Ça fait quelques mois ou années que tu es à ton compte, et les choses roulent pour toi… Mais tu n’as pas l’impression de maîtriser grand chose. Tu as envie de plus de prévisibilité et de fiabilité dans ton business, et peut-être même d’un peu plus de variété.

Aguerrie
Tu es arrivée au stade où tout marche… tellement bien qu’un double de toi ne serait pas du luxe.
Tu as compris ta valeur sur le marché et tu as des systèmes en place, maintenant, il est temps de reprendre de la hauteur pour que ton business marche pour toi, sans te marcher dessus.

Leader
Tu as une équipe réunie autour d’une vision commune qui vous donne envie de déplacer des montagnes…
Tes clients sont des fans et des ambassadeurs, et tu sais créer des offres qui leur correspondent.
Maintenant, le stress est plutôt sur comment diriger le navire.
Ton profil en action
Découvre tes challenges et ton plan d'action sur mesureFondatrice Hobbyiste
Tu trouveras ici : les pièges à éviter, ton plan d’action et des ressources sur mesure.
Là où tu en es
Contrairement à 99 % des gens qui passent leur temps à se plaindre de leur vie tout en restant les bras croisés, tu as fait le premier pas pour que ça change en regardant la réalité : ce que tu fais ne te convient pas/plus. Accepter les faits, plutôt que négocier avec ça, c’est le point de départ pour allouer ton énergie au bon endroit : là où tu as du pouvoir pour changer.
Tu as envie d’être à ton compte, peut-être même un projet précis… Mais tel le bernard-l’hermite, t’attends que la voie soit libre pour y aller. Quand les enfants seront plus grands, quand la situation économique sera plus favorable, quand tu auras confiance en toi, quand ton ou ta coinjoint·e gagnera suffisamment d’argent pour deux, quand tu seras mieux formée…
Que tu sois en reconversion, au chômage ou fraîchement immatriculée, tu as tout à gagner à mettre ton énergie de Fondatrice au service de ton projet plutôt que de tes fantasmes. Peut-être as-tu fait quelques prestations gratuites, à prix symbolique ou “libre”, mais si tu n’arrives pas à enclencher la suite, on a des infos pour toi.
Les yeux rivés sur le sommet de la montagne, tu te laisses écraser par l’énormité de ton projet, et par toutes les peurs qu’il agite en toi. Rappel : Rome ne s’est pas construite en un jour, et en 2004, Facebook était un album photo pour étudiants d’Harvard… Alors, par quoi commencer pour passer du hobby à l’activité rémunérée ?
Les pièges à éviter
(ou comment faire du sur place)
- “C’est pas le bon moment pour me lancer, je vais attendre que l’économie reparte” : tu sais au fond de toi que c’est une excuse, mais ça n’empêche pas de rester sur place. En tant que fondatrice, un de tes défis, c’est de permettre à tout ce qui foisonne à l’intérieur de toi de se matérialiser dans le monde. C’est une question de créer le bon environnement et le bon système pour toi… pas une question de timing
- “Je peux pas faire ça, j’ai pas la formation” : avant de te jeter dans une formation, est-ce que tu es déjà allée sur le terrain ? Fini les fantasmes, si tu veux que ça bouge, mets toi en situation. Trouve une façon d’aller sur le terrain, de recueillir les informations dont tu as besoin et de te donner du temps pour digérer et sentir ce qui te va. Fais confiance à ta façon de trouver les infos. Peut-être sauter directement dans le bain, peut être prendre le temps de sélectionner soigneusement une personne pour t’accompagner et te partager son expérience… Le plus important à cette phase, c’est de t’y mettre.
Ensuite, si besoin de formation, tu trouveras les ressources. - “J’aurais dû m’y prendre avant, maintenant c’est trop tard…” : Ne perds pas de temps à regarder en arrière, et pose les premières pierres tout de suite, ton super pouvoir à toi, c’est d’aller à l’intérieur et de créer des choses singulières, qui partent de toi. Il n’est jamais trop tard pour découvrir son univers.
- “Il me faut un business plan si je veux avoir l’air sérieuse” : je sais, c’est ce qu’on te dit à la CCI. Mais euh, un business plan sur quoi ? T’as pas encore vu la tête d’un client… Si tu as besoin d’un business plan plus tard, pour un emprunt ou des actionnaires, tu auras probablement besoin d’un coup de main. La structure et les tableaux excel, c’est pas nécessairement là où tu as le plus d’énergie. Pour l’instant, pars avec le minimum : une idée de ce que tu veux accomplir, et commence à tester pour te mettre en route.
Ton plan d’action
1. Solliciter les bonnes personnes : T’es tentée par la poterie ou par l’éducation canine, mais t’as pas la moindre idée de ce qu’il faut faire pour monter un business là-dedans ? Qui fait ce que tu aimerais faire, et pourrait te renseigner, te conseiller, te laisser l’observer en action, te permettre de tester… ? Quel est le bon mode pour recueillir les infos pour toi ? Tu n’as pas besoin d’aller voir des milliers de personnes. Fais confiance à ton instinct et à ton fonctionnement : prends le temps de digérer les infos et de sentir quand tu as ce qu’il te faut. Ton tempo n’a pas à être le même que celui des autres.
2. Tester un maximum : pour sortir ton univers de l’intérieur vers l’extérieur, tu vas avoir besoin d’un environnement et d’excuses pour créer. Plus tu te mets en situation de tester, de proposer des services et des offres, de créer et de te montrer, plus tu vas pouvoir découvrir ton rythme et ton univers propres. Ça prend du temps, et il n’y a pas de recette parfaite pour ça, mais 100% des gens qui ont créé, se sont lancés à un moment (et c’était pas du génie du premier coup, loin de là)
3. Commencer petit : La réussite, c’est pas un coup de paillettes et un ticket gagnant, c’est une accumulation de petites décisions, jour après jour (je sais, c’est moins sexy). Commence dès aujourd’hui : anime un atelier chez toi pour 4 copines, fabrique une dizaine de bijoux et trouve un endroit où les vendre, propose les à ta famille… Quelle est l’offre la plus simple que tu puisses mettre en place pour tester ton idée et découvrir ce que tu fais ?
Tu serais surprise de savoir comment les business ont commencé en réalité : celui de Cécile a commencé par la plongée dans un nouveau monde : celui du blogging et de la visibilité en ligne. Au départ pour parler de son sujet du moment (la créativité avec les enfants et l’éducation bienveillante). Elle a profité de ces apprentissages et de ce nouveau sujet à explorer pour tester la rédaction web en freelance, puis la création de sites WordPress, puis la formation en ligne pour gagner en visibilité… Avant d’avoir envie de partager tous les apprentissages marketo-entrepreneuriaux faits sur le chemin sous forme de formations et d’accompagnements…
Tu as es la plus inspirée quand tu peux mélanger, mixer et réinventer, n’hésite pas à y aller pour avoir du matériau.
Ressources et inspirations
Les pépites des Aventurières :
Qui et où regarder pour accélérer ta transformation ?
« J’avais 1000 demandes et 20 écharpes de prêtes » – Interview de Virginie, la fondatrice de Léora : Après 10 ans dans la banque, Virginie s’est lancée dans la fabrication d’écharpes de portage bio et équitables pour les jeunes mamans, sans aucune connaissance dans le secteur textile. Dans cette interview follement riche, elle te raconte comment elle s’est remonté les manches pour apprendre son métier et construire l’entreprise qui répondait exactement à ses valeurs.
Les pépites des Aventurières :
Qui et où regarder pour accélérer ta transformation ?
« J’avais 1000 demandes et 20 écharpes de prêtes » – Interview de Virginie, la fondatrice de Léora : Après 10 ans dans la banque, Virginie s’est lancée dans la fabrication d’écharpes de portage bio et équitables pour les jeunes mamans, sans aucune connaissance dans le secteur textile. Dans cette interview follement riche, elle te raconte comment elle s’est remonté les manches pour apprendre son métier et construire l’entreprise qui répondait exactement à ses valeurs.
Fondatrice Apprentie
Tu trouveras ici : les pièges à éviter, ton plan d’action et des ressources sur mesure.
Là où tu en es
Entrepreneure depuis peu, t’as débarqué dans le game dans un mélange d’enthousiasme, d’appréhension et d’inconscience. Le cap de ton activité est un peu flou : une tambouille de “je choisis mes horaires”, “finies les missions pourries” et “plus de patron pour me taper sur le citron”. Liberééééééée Délivrééééééée
Bref, t’as pas la moindre idée d’où tu mets les pieds, mais t’as eu le courage de sauter.
Passé l’euphorie des démarches URSSAF (non ? ah bon) et le lancement en fanfare de tes 3-4 premières offres, c’est un peu la déconvenue. Ils attendent quoi les gens pour se jeter sur le formulaire de contact ? Tu es face à la réalité : sans client, pas de business. Pas de panique, c’est là que les choses deviennent excitantes… Si tu les prends dans le bon ordre.
Les pièges à éviter
(ou comment faire du sur place)
- “Je vais commencer par faire un site web et des cartes de visite, ça fait pro” : OK mais faire pro, ça n’a jamais rapporté un kopek. Passer du temps sur des actions qui rapportent rien, c’est LA première erreur que tu peux éviter. Même si ton univers bouillonne à l’intérieur et que tu rêves de voir toutes ces textures, sons et mots débarquer dans le monde, donne toi de l’espace et du temps, en testant cet univers dans tes offres et auprès des clients.
- “J’ai lu qu’il fallait avoir une proposition de valeur, je vais réfléchir à ça” : les besoins de tes clients et comment tu y réponds, c’est un truc que tu découvres au fur et à mesure, en pratiquant, pas en y réfléchissant dans un mélange de panique et de projections de ta propre situation.
- “Pour trouver des clients il faut être présente sur les réseaux sociaux, ou parler à plein de gens et j’ai pas envie” : s’il suffisait d’être sur les réseaux pour trouver des clients, ça se saurait. Ce n’est pas qu’il faut y être ou pas, c’est à toi de choisir ta stratégie pour attirer tes premiers clients et générer du bouche à oreille. La bonne stratégie, c’est celle que tu vas avoir envie de mettre en place régulièrement, dans le temps.
- “Mon principal problème, c’est que je ne sais pas par où commencer” : au risque de crever un petit nuage : non, ton principal problème c’est la peur de te lancer, ça te brouille les radars et du coup tu peux tomber dans l’illusion qu’il y a “une bonne façon de commencer”. Il n’y en a pas.
Ton plan d’action
1. Vendre : Quand tu débutes, tu ne sais pas ce que tu vends. Et c’est normal. Oh, tu peux y réfléchir pendant des mois et te raconter que t’es pas suffisamment au clair pour te lancer. Mais tout ce que tu vas écrire sur ton Google Doc, quel que soit le temps que tu y as passé, ce sera balayé à la seconde où tu le confronteras à des vrais gens dans la vraie vie. Tu es une fondatrice, mais ton univers unique ne va pas (seulement) sortir en regardant ton film préféré pour la douzième fois. Tu vas aussi devoir te confronter à l’extérieur, et adapter en fonction du feedback. Ne te précipite pas à chercher tout de suite LA tagline, LA proposition de valeur hyper claire et différenciante. Détendons nous tout de suite : c’est normal que tes premières offres demandent du boulot derrière.
2. Comprendre ce qui crée un déclic chez tes clients : Ce qui te différencie du mode hobby, c’est que là, c’est pour de vrai, donc même si tu es en phase de test, commence à développer ton oeil d’entrepreneure et à affiner constamment ta connaissance de tes clients : qu’est-ce qu’ils achètent chez toi ? Où est-ce qu’il t’ont trouvé et pourquoi ils bossent avec toi ? Qu’est-ce qui les a décidés ?
Même si ton mouvement naturel va plutôt vers l’intérieur, où tu trouves tes ressources et tes pépites, fais de la place pour les retours de tes clients, et pour passer du temps à les comprendre et à proposer des offres qui correspondent vraiment à leur besoins. Si ton univers est magnifique, mais que personne ne comprend comment ouvrir la porte pour y aller, ça ne va pas te donner de résultats satisfaisants.
3. Pratiquer : Tu as besoin de temps avec toi même, mais la vérité, c’est que plus tu pratiques, plus tu progresses. Plus tu vends tes offres – dont certaines qui marchent pas, ou qui te plaisent pas – plus tu sais quelle professionnelle t’as envie d’être, et ça quel que soit ton profil ! A toi de ménager ton temps d’une façon satisfaisante entre ton besoin d’ermite et les moments où tu dois échanger avec tes clients, partenaires ou d’autres personnes. Choisis avec soin les modes de communication qui ne te prennent pas d’énergie et n’hésite pas à poser des limites claires.
Ressources et inspirations
Les pépites des Aventurières :
- Les 4 conneries que tu peux t’éviter à tes débuts
- Aime tes choix
- Comment vendre ses offres lorsqu’on débute ?
- 5 minutes pour créer ta première offre
Qui et où regarder pour accélérer ta transformation ?
« J’avais 1000 demandes et 20 écharpes de prêtes » – Interview de Virginie, la fondatrice de Léora : Après 10 ans dans la banque, Virginie s’est lancée dans la fabrication d’écharpes de portage bio et équitables pour les jeunes mamans, sans aucune connaissance dans le secteur textile. Dans cette interview follement riche, elle te raconte comment elle s’est remonté les manches pour apprendre son métier et construire l’entreprise qui répondait exactement à ses valeurs.
Fondatrice Freelance
Tu trouveras ici : les pièges à éviter, ton plan d’action et des ressources sur mesure.
Là où tu en es
Ça fait déjà quelques mois ou années que t’as lancé ton activité, et la mayonnaise a commencé à prendre : t’as quelques clients, du CA tous les mois. Mais tu fais de longues journées et c’est pas toujours excitant. Parfois tu te lèves pour conquérir le monde, et parfois tu te demandes ce que tu fous là plutôt qu’au Pérou à tondre des lamas. Bizarre, tu fais pourtant ce que tu aimes…
Bref, c’est les montagnes russes, et si t’es honnête, c’est aussi le plafond côté revenus. Comme tu ne peux physiquement pas bosser plus, tu es coincée entre le temps qui manque et les sous qui ne se multiplient pas si facilement. Mais comme y penser est trop angoissant, tu gardes la tête sous l’eau en espérant que ça passe.
Sur le papier, tu fais tout comme il faut, mais le résultat, c’est beaucoup de sacrifices pour un niveau de kif et des résultats très relatifs. Elle est où l’embrouille ? Tu sais une chose : si la situation n’évolue pas, tôt ou tard tu finiras par fermer boutique.
Les pièges à éviter
(ou comment faire du sur place)
- “Je me lasse de tout, je suis quelqu’un d’instable” : il n’y a aucun mode de fonctionnement problématique, il n’y a que des jugements sur comment on fonctionne. Et les phases de transition, d’incertitude, sont propices à avoir envie de jeter ce qui a été fait, au nom d’un “autre chose” qui nous paraît toujours mieux, plus simple, plus léger, etc. C’est peut être le cas, mais sache que ces phases de remise en question totales arrivent à tous les entrepreneurs, et c’est normal. Avant de tout jeter pour te donner l’illusion de la liberté, lis la suite.
- “Si je l’ai fait, c’est que c’est pas très difficile” : ne pas reconnaître ses victoires et le chemin parcouru, toujours regarder ce qu’il manque ou reste à faire, c’est la voie royale pour s’épuiser et partir en burn-out. Les endroits qui sont “faciles” pour toi, et qui te donnent de l’énergie, sont ceux qui correspondent à ton mode de fonctionnement. Ça peut être les endroits de tortures pour d’autres. Reconnaître ce qui est facile et excitant pour toi, c’est t’autoriser à fonctionner encore plus d’une façon qui te convient, et chercher de l’aide ou des collaborations là où tu n’es pas en kif.
- “J’aimerais bien que ça roule, que j’aie plus besoin de chercher des clients” : ah, le fantasme du business qui marche tout seul… Oui tu peux créer de la récurrence et de la fiabilité dans ton activité, mais ça va demander de passer à une nouvelle phase : créer des systèmes pour attirer des clients de façon régulière, mais ça ne veut pas dire que tu n’auras plus rien à faire, ni que les challenges s’arrêtent là. Monter une entreprise pour gagner de l’argent en dormant, c’est plutôt un mauvais plan en fait. Si tu veux être rentière, commence à te renseigner sur le monde de l’argent et de l’investissement, ça ira bien plus vite.
- “J’ai tout essayé, c’est juste qu’il y a pas beaucoup de demande…” : on pense toujours qu’on a tout essayé, mais c’est rarement vrai. C’est le moment de prendre un temps de recul, et de regarder ce qui se passe vraiment : est-ce que tu es toujours motivée par ce que tu fais ? Est-ce que tu as besoin d’un temps d’inspiration, d’aller voir ce qui se fait, te nourrir d’échanges avec des pairs ou des clients potentiels ? Ou est-ce que tu as besoin d’un temps d’introspection, de prendre soin de toi, et d’aller voir ce qui se joue dans ta vision, ton niveau d’ambition et d’engagement ?
Ton plan d’action
1. Rebrancher ton ambition et ta folie : les fondatrices peuvent se retrouver dans une forme de routine qui manque de saveur si elles ne passent pas assez de temps à se demander : qu’est-ce que je veux vraiment ? Le mode première de la classe a pu t’apporter plein de choses, mais il ne va pas t’emmener vers un business surkiffant. Un succès durable, c’est un succès qui part de l’intérieur : de tes désirs, de tout ce qu’il y a de plus irrationnel et de plus inexplicable chez toi. Profite des obstacles que tu rencontres pour entrer en contact plus intimement avec toi.
2. Capitaliser sur ce qui marche déjà : Ce n’est pas forcément ce que tu préfères faire, et il est possible que pour cette phase, tu aies besoin de partenaires structuré.es pour t’aider à y voir clair. Si tu veux sortir du cycle “je recommence à 0 tous les mois / trimestres”, c’est le moment de commencer à poser ton univers sur des fondations qui marchent pour toi, et pour tes clients.
3. Créer de la récurrence et de la sécurité dans ton activité : La précarité de l’entrepreneur, c’est pas une fatalité. Le stress de reproduire un chiffre d’affaire tous les mois, c’est le moment de lui dire adieu. Qu’est-ce que tu peux mettre en place pour attirer tes clients de façon régulière et continue ? Comment est-ce que tu peux faire pour que tes clients reviennent chez toi ?
4. Mettre en place un système de progression continue sur ton coeur de métier : Le kif, c’est aussi quelque chose qui se nourrit. Une fois que tu seras au clair sur ton ambition, prends le temps de regarder ton système actuel de progression. Quelles sont les petites actions répétées que tu fais pour aller plus loin dans ton art, dans ton coeur de métier ? Quels sont les domaines plus flous, ou moins nourris ? En tant que flexible, tu as besoin de rendez-vous et de deadlines précises pour avancer. Est-ce que ton quotidien marche pour toi ?
5. Avoir un revenu prédictible et une liste d’attente : Tout l’enjeu pour toi, c’est de passer à “c’est fou que des gens veulent bien bosser avec moi” à “j’ai tellement de demandes que j’ai mis en place une liste d’attente”, ça va te demander de développer une nouvelle vision et des habitudes d’entrepreneure (où la valeur va au-delà de ton temps de travail) pour que ton business gagne en maîtrise et en fiabilité.
Ressources et inspirations
Les pépites des Aventurières :
- Le pire fantasme pour un·e entrepreneur·e
- Le truc le moins sexy du monde qui va changer ta vie
- Que faire quand la vie s’emballe, que tes rêves ressemblent à des to do lists et que tu as – désespérément – besoin d’un break ?
Qui et où regarder pour accélérer ta transformation ?
- Vivre de son art, comment faire ? Interview avec Florina Aledo : artiste et entrepreneur, c’est beaucoup plus proche qu’on ne le pense. C’est LA vidéo parfaite pour sortir du fantasme et faire le plein d’idées pour ton activité.
- Tina Roth Eisenberg : passage à l’action + créativité = attention, ça décoiffe.
Fondatrice Aguerrie
Tu trouveras ici : les pièges à éviter, ton plan d’action et des ressources sur mesure.
Là où tu en es
T’es arrivée à un stade où ton souhait le plus cher, ce serait te dédoubler. Trop de demandes, pas assez de temps / de bras pour les gérer. T’as pourtant délégué quelques trucs, genre la compta et la maintenance de ton site (le plus relou quoi). Mais ça ne suffit plus.
Pour continuer de te développer et réaliser ta vision folle, il te faudrait une équipe, ou au moins des partenaires fiables et réguliers. Ce qui veut dire embarquer des gens dans ton aventure, et changer de focus : tu vas avoir besoin de penser aux opérations (argh gloups), c’est-à-dire : tout ce qui permet à ton business de rouler en dehors de la production. Et ça, ça fout la trouille. Est-ce que finalement tu resterais pas là, sous l’eau mais bien planquée ?
Si tu veux que ton business ne dépende plus uniquement de ton temps et de tes compétences, t’as qu’une seule option : créer un système qui roule et t’entourer des bonnes personnes. Ça va te demander d’assumer un rôle de leader. Et ça va sévèrement challenger ton niveau d’ambition, de folie et d’affirmation.
Les pièges à éviter
(ou comment faire du sur place)
- “Je préfère tout faire moi-même, au moins je suis sûre que c’est bien fait” : c’est le moment de regarder la réalité en face : est-ce que ton business marche pour toi ? Ou c’est toi qui trime pour lui ?
- “Je veux pas travailler avec des gens, c’est trop lourd, ça crée trop de contraintes” : clairement, monter une équipe c’est un challenge, mais tu n’as pas besoin de tout faire à la fois, tu peux commencer par une personne, prendre le temps d’apprendre, et grandir à partir de là. En tant que fondatrice, ton univers va attirer des fans et il est probable que tu aies plus de demandes que de besoins pour travailler avec toi. Prends le temps de sentir et de choisir avec qui tu veux travailler. Si tes méthodes de recrutement sont bizarres et ne ressemblent qu’à toi, peu importe, écoute toi. N’hésite pas à t’entourer pour passer de toi toute seule à une équipe que tu manages. Le leadership, ce n’est pas un talent inné pour qui que ce soit, ça va te demander du travail et de l’apprentissage, comme un nouveau job (sorry 🤷♀️)
- “Combien je paie de charges par mois ? Aucune idée, je suis nulle avec les chiffres” : si tu ne t’en sors pas et que ça te donne 0 énergie de faire tes chiffres, trouve toi une partenaire ou une prestataire qui va kiffer cette partie du taf. Parce qu’à ce stade, ce n’est pas optionnel.
- “Si je prends des gens oufs pour bosser avec moi, je vais faire quoi, je deviens exploiteuse en chef ?” : C’est un point qui pourrait passer à la trappe, mais si tu recrutes des personnes pour travailler avec toi, ça veut dire qu’un certain nombre de choses que tu fais aujourd’hui et dans lesquelles tu reconnais ta valeur ne vont plus être de ton ressort. Peut-être même que tu vas sortir de la production, ce qui faisait ton coeur de métier. Au minimum, tu vas passer du temps à coordonner ton équipe, et pas à travailler en direct sur le business. Il peut y avoir une période de flottement et d’ajustement, tu peux avoir la sensation de perdre du contrôle sur les choses. Beaucoup de monde retourne à la case freelance ou ne se lance jamais au delà parce que ça demande un gros shift d’état d’esprit et de vision de ta carrière. Souviens-toi pourquoi tu fais ça, et si tu n’en as pas vraiment envie, regarde ce que tu peux faire pour avoir une équipe minimaliste de partenaires et garder uniquement les tâches que tu kiffes et qui te nourrissent toi.
Ton plan d’action
1. Assumer encore plus ta folie et ta couleur : Pour continuer à avancer sur le chemin du business exponentiel et kif exponentiel, il va falloir passer un cap en termes d’ambition et de réalisation. : business exponentiel, kif exponentiel. La première étape pour toi, c’est de prendre le temps pour te reposer cette question : dans un an, qu’est-ce que je veux voir dans ma vie qui m’indiquera que j’ai passé une année géniale pour moi ?
2. Développer ton leadership : pour conduire une équipe de Rolls Royce et pas juste une bande de potes qui se marrent bien, tu vas devoir assumer ta vision et savoir la transmettre à ton équipe. Ça veut dire assumer pleinement ton mode de fonctionnement, être au clair sur ce qui est négociable et non négociable pour toi, pour créer les conditions où chacun.e peut se développer au sein de ton équipe. Même si tu vas sans doute te retrouver plus à l’aise avec des personnes au fonctionnement similaire au tien, prends le temps de voir si tu as aussi des personnes structurées à bord, et qu’elles aient la place de créer des standards et des opérations, et te redonner de l’espace et du temps pour nourrir la vision de cette entreprise.
3. Miser sur les bonnes personnes : qu’elles intègrent ton équipe comme associés, salariés ou collaborateurs freelance, toutes les personnes qui montent à bord doivent te mettre des étoiles dans les yeux tellement elles sont fantastiques. Reprends ta vision pour l’année, prends le temps de regarder où tu veux aller et ce dont tu as besoin. Puis, entoure toi, rencontre d’autres dirigeants, rejoins le club des Femmes Dangereuses si ça te parle. Dans tous les cas, ne reste pas seule avec tes interrogations, tu vas avoir besoin de gens qui sont passés par là avant toi.
Ressources et inspirations
Les pépites des Aventurières :
- Les 3 systèmes à adapter pour atteindre tes objectifs les plus fous
- Pourquoi je ne flippe pas ? (ou plutôt je ne flippe plus)
Qui et où regarder pour accélérer ta transformation ?
- Les filles de Trafalgar, l’interview qui inspire et nourrit
- “Je n’arrive plus à aller mal” – témoignage de Flora après 3 mois de coaching illimité
- Le livre E myth, le mythe de l’entrepreneur revisité, de Michael Gerber
Fondatrice Leader
Tu trouveras ici : les pièges à éviter, ton plan d’action et des ressources sur mesure.
Là où tu en es
Pour développer ton entreprise, tu as su t’entourer. Ton équipe est réunie autour d’une vision commune qui vous donne envie de déplacer des montagnes… Même si c’est parfois chaotique. Côté business, tu es loin du stress de générer les premiers euros : tes clients sont des fans et des ambassadeurs, et tu sais créer des offres qui leur correspondent.
Non, le stress maintenant, il est plutôt sur comment diriger le navire. Parce qu’être une experte qui défonce, c’est pas du tout la même chose qu’être une leader qui défonce. Et il y a du flou pour toi, sur comment te développer à partir de là. Ton temps est très précieux, et en même temps il faut du temps pour créer de nouvelles choses : quelque chose doit bouger, mais quoi ?
Comment grossir et générer plus de revenus, tout en gardant la qualité ? Est-ce qu’il faut vraiment grossir encore ? Quel système de progression et de prise de recul mettre en place, qui te convienne et génère des résultats financiers, mais surtout humains ?
Les pièges à éviter
(ou comment faire du sur place)
- “Personne ne peut le faire comme moi” : c’est une nouvelle étape de lâcher-prise et d’assumer pleinement ton nouveau rôle. Même si tu adores ton coeur de métier (et c’est important que tu continues à pouvoir le faire), ton rôle principal, c’est de diriger le bateau, et de donner les moyens à ton équipe de produire de la valeur et de continuer à grandir humainement et en qualité. Imagine que ton entreprise n’ait plus besoin de toi en production ? Que tu fasses ton métier par plaisir, en sachant que les revenus sont assurés par ton système et la qualité des opérations de ton équipe. Pas mal non ?
- “Mon but c’est que les gens soient autonomes” : l’autonomie, le fantasme que les choses roulent sans toi, ça ne fonctionne pas. Aucun artiste ou sportif de haut niveau se dit : “mon but, c’est d’être autonome et de me passer de mon coach et mon entraîneur” : il cherche constamment à s’améliorer, et il crée le système qui le soutient là-dedans. C’est pareil pour toi, ton rôle peut bouger, tu peux même te fixer comme objectif de revendre ta boîte, mais dans tous les cas, plus tu es au clair sur là où tu veux aller, plus tu peux créer les conditions pour que ça arrive.
- “Pour faire plus de chantiers, il suffit d’avoir plus de grues” : nope. Tu vas devoir réfléchir différemment : si t’as que des gens en back office, tu structures plein de choses mais t’as rien à structurer ; si t’as que des personnes qui produisent, tu peux créer plein de trucs mais rien ne se structure et tu réinventes la roue à chaque fois, ce qui te rend vulnérable. C’est à toi d’avoir un oeil là-dessus. Deux questions pour t’aider : est-ce que tu as assez de personnes qui aiment lancer de nouveaux projets / est-ce que tu as assez de personnes qui aiment optimiser les projets ? Si tu prends la vie d’un projet depuis sa conception jusqu’à l’étape où il peut être livré de façon fiable et répétable, quelles sont toutes les tâches à accomplir ? Où est-ce qu’il manque du monde ?
Ton plan d’action
1. Progresser : en créant un cadre de transparence et de progression au sein de ton équipe. La structuration et les plannings clairs, ce n’est pas suffisant pour créer une équipe qui dure. C’est le moment d’être extrêmement honnête avec ce que tu sais faire et ce que tu ne sais pas faire (ou qui te pompe de l’énergie) et d’aller en apprendre plus, ou t’entourer différemment. Dans le recrutement, c’est beaucoup plus souvent les problèmes d’attitude et de communication qui font foirer une collaboration qu’une question de compétences.
2. Changer ton environnement et tes sources d’inspiration : rencontre d’autres dirigeants, dédramatise cette phase. Passer de “c’est mon bébé” à “c’est une entreprise qui roule”, c’est un choc. Je te le redis : beaucoup de gens font demi-tour à cet endroit-là. Si tu ressens de la tension, de la fatigue, n’y rajoute pas du jugement : c’est normal. Il n’y a pas de bonne ou mauvaise réponse, mais prends le temps de t’écouter et de voir ce que te nourrit, toi.
3. Devenir obsédée du long terme : Penser long terme, ça peut vouloir dire faire de plus petits mois ponctuellement, pour mettre de l’énergie sur la création d’un système de prise de rendez-vous et conversion clients plus efficace. C’est aussi s’intéresser au fonctionnement actuel de l’entreprise : ce que l’équipe crée doit idéalement tenir la route même si les membres bougent, évoluent, et sans demander exponentiellement de ton temps. Où est-ce que ça flotte ? A quel horizon tu peux créer des postes suffisamment clairs pour qu’ils deviennent des standards de comment on fonctionne dans ton entreprise ?
4. Prends encore plus de recul pour distinguer ce qui te tient à coeur émotionnellement mais qui devient le goulet d’étranglement de ta boîte et ce qui fonctionne : qu’est-ce que tu peux lâcher ? A quel endroit es-tu encore indispensable ? Est-ce que c’est la seule façon de procéder ?
Ressources et inspirations
Les pépites des Aventurières :
- “Je n’arrive plus à aller mal” – témoignage de Flora après 3 mois de coaching illimité (elle a ensuite rejoint le club des Femmes Dangereuses)
Qui et où regarder pour accélérer ta transformation ?
- Le livre d’Yvon Chouinard – Fondateur de Patagonia
- L’essentialisme, faire moins mais mieux de Greg McKeown