J’ai rencontré deux créatrices d’impossible

par | Juil 9, 2019 | Être Heureux•se, Reprendre le pouvoir sur soi | 0 commentaires

 

Ces derniers temps je n’écris pas autant de Love Notes que je voudrais, mais je n’arrête pas de rencontrer des femmes incroyables. J’ai rencontré Marion et Bérengère, les fondatrices de la Maison Trafalgar. Elles m’ont impressionnée. Je suis ressortie mi-secouée, mi-fascinée par leur ambition, leur vision et ce qu’elles ont créé en trois ans.

 
Hier j’ai interviewé Agnès, développeuse-punk-voyageuse-entrepreneuse et j’étais touchée. Elle m’a rappelée ma copine Morgane (que je n’ai pas vu depuis des semaines pardonne moaaaaaaaa), pour qui son travail ne peut pas rentrer en concurrence avec le reste de sa vie.

 
Pendant mon voyage à Bruxelles, j’ai aussi revu mes amies, dont Marie qui est amoureuse du Parlement Européen et a des étoiles dans les yeux quand elle explique à des enfants ou des visiteurs pourquoi la politique ici et la politique en France, ça n’a rien à voir. Elle est fonctionnaire et c’est parfait pour elle. J’ai rencontré des tas de fonctionnaires pour qui la sécurité de l’emploi est devenue une triste prison qui les empêche de voir tout ce qui est possible. Mais Marie, elle a le feu qui brûle pour le Parlement, au delà des gens qui le peuplent. Elle aime ce que cette institution représente, l’idée que les choses durent au delà des élus du moment, d’elle, de nous. Elle te donne envie d’aller t’inscrire sur les listes et de ne surtout pas oublier de voter en mai prochain (subtil message à ton attention).

 
Et puis il y a Tamar. Tamar c’est mon ancienne collègue. On était assistantes parlementaires ensemble, et dès mon arrivée, j’ai compris qu’elle jouait dans une autre ligue. Elle connaissait ses dossiers parfaitement, elle comprenait comment ça marchait, politiquement. Elle était capable de claquer le beignet à la plupart des experts et conseillers, et d’écouter attentivement quand elle se trouvait avec quelqu’un de plus calé.

 

A l’époque, je n’avais pas l’attitude idéale. J’essayais de bien faire, mais je me sentais souvent nulle en comparaison.

 
Tamar aussi, elle brille, mais pas du tout dans les mêmes contextes que Marie. Tamar, elle s’enflamme quand elle t’explique la négociations des pourcentages d’énergies renouvelables arrachés aux Etats Membres, qui traînent des pieds. Elle kiffe quand elle lit des milliers de sources pour devenir experte de son sujet, quel qu’il soit. En ce moment c’est la santé, les vaccins, et les pesticides. Quand on travaillait ensemble, c’était l’Asie Centrale et la politique étrangère. Elle aime l’adrénaline, les choses qui vont vite, apprendre. Elle aime aussi les rapports de force et de pouvoir et apprendre à en tirer parti. Tamar est sublime en politique. Elle est l’arme secrète de son élu-e.

 

Quand je rencontre des personnes comme ça, c’est toujours une valse à deux temps (pour continuer l’hommage belge hein) : premier temps, je me recroqueville un peu, je me sens un peu nulle, un peu illégitime. Mon admiration prend une couleur un peu amère.

 

C’est pas classe d’être jalouse mais c’est ce qui se passe en moi.

 

Deuxième temps, je me détends, puis je m’étends. Je m’émerveille de voir à quel point chaque personne est différente et brille quand elle est dans son élément. J’admire des qualités chez elle que je n’aurais jamais envie de cultiver. Je me réjouis qu’elles soient aussi passionnées, tout en sachant que je n’aurais pas envie de faire comme ça. Après le premier temps de « Oh, mais moi aussi je veux ça », vient le temps de « En fait, non ».

 

Par exemple j’admire énormément les gens qui ont des boîtes qui ne grossissent pas, comme Agnès, ou le blogueur Paul Jarvis. Je lis les articles de Paul Jarvis, et il va bientôt sortir un livre « Company of One ». Sa définition du succès, c’est un travail qu’il peut faire tout seul, sans avoir besoin d’embaucher. Il crée des programmes en ligne et il fait un peu de freelance. J’adore. Je suis fan de ce mec. Et c’est aux antipodes de ce qui résonne pour moi aujourd’hui.

 

Grâce à ces différentes rencontres, ma vision s’est clarifiée, j’ai fait de la place. Ça a ouvert de nouveaux espaces de désir en moi.

C’est facile de croire que le génie des autres est là pour te fouetter le visage de ta propre nullité. C’est facile de ne prendre que ce qui te fait réagir et d’oublier que, comme toi, elles sont en alchimie et en réinvention permanente. Quand tu rencontres des personnes qui te font miroir très fort, tu as le choix. Tu peux ignorer ce que tu ressens, rester dans le déni ou l’amertume et te dire « ah ben super, encore quelqu’un de génial qui a compris le jeu de la vie que je n’ai pas compris » ; ou bien tu peux voir cette personne comme un phare, et regarder ce que ça vient éclairer chez toi. Comment tu te sens ? Est-ce que ça vient éclairer un désir chez toi, ou une peur ? Est-ce que ça te contracte, ou ça te donne de l’espace quand tu y penses ?

 

Finalement, c’est peut-être exactement l’invitation à écouter dont tu avais besoin.

 


Mon interview des deux créatrices d’impossible est disponible ici.

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