J’ai une amie qui écrit des livres. D’excellents livres, du genre où tu te marres, tu chouines, tu aimes les personnages d’amour et tu voudrais bien que quelqu’un se décide enfin à en faire une série tellement ça déchire sa mère.
J’ai une collègue qui est une déesse de la danse. Elle t’apprend à te rebrancher sur ton corps, ton animalité. Après trois heures de danse ensemble, j’envoyais tellement du pâté que plus personne n’a osé s’asseoir à côté de moi dans le métro pendant 2 semaines.
I – Le marketing, ce n’est pas la partie honteuse du business, C’EST le business
Ma collègue dit « mais la danse, c’est difficile d’en parler, voire même de faire des vidéos. Ça se vit ». Ma pote dit « j’ai l’impression de faire du racollage quand j’envoie mon livre à des gens pour qu’ils en parlent ». Et la semaine dernière pendant un live question réponse, l’une des premières questions c’était : « Comment on fait pour se faire connaître en restant éthique ? »
Et je pleure à l’intérieur.
J’en ai ras le bol que le marketing soit vu comme quelque chose de séparé du business, un truc « pas éthique ». Je suis gavée que se faire connaître et vendre ce qu’on fait, ce soit considéré comme la partie « sale » du travail.
Pour citer le livre que je lis en ce moment « Ça n’a aucune importance que ton produit ou service sauve des vies, transforme des entreprises, guérisse des relations, ou rende seulement extravagamment riche. Il ne peut pas et ne va pas faire un gramme de différence pour qui que ce soit tant que tu ne décideras pas de le vendre agressivement (dans les limites de ce que tu trouves ajusté pour ton business). » Brian Kurtz, Overdeliver. Oui, il a dit agressivement dans le texte, et j’ai buggé. Mais je cite parce que justement, ça provoque la réflexion. Voilà quelqu’un qui écrit un bouquin sur comment enchanter tes clients en leur en donnant plus, comment être à leur service à tel point que travailler avec toi est une évidence, et il parle de vendre agressivement.
Le marketing, ce n’est pas la partie honteuse du business, C’EST le business. Ça fait partie du service. De même qu’écrire un bouquin dans ton coin ne risque pas de toucher des millions de lecteurs, créer un business de ouf et ne pas faire le taf d’aller le montrer à qui en a besoin, c’est du sabotage.
II – Les deux obsessions à nourrir pour avoir un succès durable en tant qu’entrepreneure
Si tu es entrepreneure, ton premier focus, c’est ton art. Tes produits, tes services, et l’exigence avec laquelle tu veux les amener dans le monde. Pour ça, tu dois bosser sur ton niveau d’énergie, et sur ta courbe d’apprentissage. Les deux questions qui te guident : « Qu’est-ce qui me donne de l’énergie aujourd’hui ? » et « Comment je continue à progresser et à hausser mon niveau d’exigence et de plaisir ? »
Ton deuxième focus, ce sont les clients. Même chose, il y a autant de façon de faire du marketing que d’entrepreneurs. -Mon mentor business a monté une comédie musicale pour fêter les 15 ans de sa boîte. Il a fait monter toute sa famille et ses employés sur scène.
-Marie Forleo a carrément créé, au fil des années, son propre talk show.
-Une de mes clientes ne fait que du démarchage directement sur Linkedin ou par son réseau, parce qu’elle est ultra sélective sur les marques avec lesquelles elle a envie de bosser.
-Flora Douville, ma copine, est la reine du marketing en ligne, elle envoie une newsletter géniale toute les semaines, et elle est active sur les réseaux sociaux.
Les questions qui te guident c’est (version ultra simplifiée) : « Qui a besoin de ce que je fais ? » « Où sont ces personnes et comment j’ai envie d’entamer une conversation avec elles ? »
Tu n’as pas à faire des choses qui ne te ressemblent pas, mais regarde en face tes excuses : le marketing, c’est ce que tu en fais. Si tu as un business et que tu es déterminée à rester planquer, ce n’est pas parce que le marketing te fait chier, c’est parce que tu n’as décidé d’y aller vraiment. Pas pour « rester tranquille » ou « ne pas faire chier les gens » ou « rester éthique ».
Les cimetières sont remplis de gens doués qui n’ont jamais joui de leurs talents ou de leurs créations.
Pour arriver à ce niveau de clarté et de résultat, il n’y a pas de raccourci. C’est exigence max dans ton art et dans ce que tu vis + de la persévérance dans le temps. Je sais ce que c’est de se complaire dans du moyen dans ton art comme dans ce que tu vis : ça a un goût de déjà vu. Comme si tu bouffais tout le temps le même concombre que t’as oublié au fond du frigo parce que t’as la flemme d’aller t’acheter un truc qui va vraiment te nourrir (toute ressemblance avec des concombres ou des frigos existants ou ayant existé ne saurait être que coïncidence fortuite).
Si tu aimes ce que tu fais, tu as déjà tout ce qu’il faut pour développer un amour du marketing. Peu importe que ton style soit introverti, extraverti, drôle, direct, poétique ou ultra pragmatique. C’est justement ça que tes clients viendront chercher chez toi : ta Signature Émotionnelle.
III – Des ressources pour avancer sur le sujet :
– Tu as du temps et tu aimes aller en profondeur ? 2 bouquins pour toi :
>21 façons de tirer tout ce que vous pouvez de tout ce que vous avez, Jay Abraham
>C’est ça le marketing, Seth Godin
– Tu veux une entrée en matière rapide pour commencer à défricher le sujet ? 1 article et 2 vidéos pour toi :
>7 techniques de commercial pour votre activité freelance, sur Livementor : https://www.livementor.com/
>On vend comment, sans internet ? (du vintage Aventurières) : https://www.youtube.com/watch?
> »Est-ce que la société actuelle a besoin de ton talent ? » https://www.facebook.com/
– Tu veux accélérer ton développement et tu es prête à t’investir pour ça ? C’est le coaching en individuel avec moi qu’il te faut :
Ensemble, on réaligne ton business sur ta Signature Émotionnelle, et tu apprends à utiliser ton énergie et ta façon de faire pour créer un business qui cartonne. Ce n’est pas magique, ça va te demander d’aller regarder avec honnêteté les zones où tu ne prends pas tes responsabilités. Mais ça va aussi te permettre de récupérer de l’énergie et de reprendre le pouvoir là où tu l’avais laissé.
Comme dirait ma cliente Cécile : « tu reviens, t’es plus tout à fait la même : meeeeeerde, tu vas être obligée d’être toi dans ta plus grande dimension »
Pour réserver une session stratégique et voir si on ferait une bonne équipe, envoie un message à laure@lesaventurieres.com Si je ne suis pas la bonne personne pour t’accompagner, je m’engage à être transparente avec toi et si je peux, t’envoyer vers quelqu’un qui peut t’aider. Si je te propose quelque chose, c’est que je suis sûre à 100% qu’on va faire des étincelles ensemble.
Laure
PS : je peux pas résister à te partager cette chanson que j’écoute en boucle : https://www.youtube.com/watch?
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