Le mauvais côté de carpe diem

par | Juil 13, 2017 | Entreprendre, Organisation | 0 commentaires

 

Vivre sa vie comme si chaque jour était le dernier, ça a un joli cachet hollywoodien sauce happy-end doux amer, mais au quotidien, ça peut devenir une source de gros stress pour les anxieux / indécis / perfectionnistes et autres délicieuses et imparfaites créatures que nous sommes.

 

Plutôt que vivre chaque jour comme le dernier, je veux cultiver une vie où chaque jour est infini.

 

Une vie où l’on ne passe pas son temps à courir dans tous les sens en se disant « Peut-être que si je me brosse les dents en écoutant un podcast en anglais et en faisant des squats je pourrais avoir les fesses de Beyoncé, l’anglais de la reine et la dentition de Julia Roberts ».

 

Je suis moi-même la première victime de ce carpe diem mal digéré : je veux tout, maintenant, tout de suite. Et si possible envoyez la suite pendant que je digère ça, comme ça on évite les temps morts.

 

Sauf que… c’est la recette de l’épuisement, pas du succès. Que les choses viennent souvent à point nommé, pas parce qu’on les a extirpées à la sauvage.
Que les personnes qui ont tendance à se comporter comme si tout était urgent ont un risque accru de développer des troubles cardiaques. Ironiquement, le fait de tout faire urgemment, de vouloir aller plus vite, est ce qui raccourcit notre espérance de vie… (source : Rosenman et Friedman, deux cardiologues, cités dans le livre de Dan Pink, la vérité sur ce qui nous motive, p 106 pour les curieuses). Ha ! La Nature se moque bien de notre impatience.

 

Les choses ne sont pas meilleures parce qu’elles arrivent plus vite. En fait, elles sont meilleures quand on prend du plaisir à les faire, et qu’on prend le temps d’apprendre et de digérer en chemin.

 

C’est une leçon que j’apprends, moi aussi, en permanence, et à laquelle mon corps me ramène dès que j’essaie d’aller plus vite que la musique.

 

Ce moment est infini. Tu n’as rien à faire pour ça, il est déjà là, il est déjà pleinement à toi.

 

Cet été, les Aventurières explorent le ralentissement et le bonheur des choses qui prennent du temps.

A suivre…


PS : pour les anglophones, Marie Forleo vient de sortir cette vidéo géniale avec des modèles féminins dans l’entrepreneuriat, l’art et le sport, qui ont commencé après 50 ans, voire bien plus tard. C’est un bijou pour les esprits impatients https://youtu.be/eGYvgayC6z8

PS 2 : Anecdote, ce sujet était mon sujet au bac de latin (alerte nerd des langues vivantes et mortes), est-ce qu’il vaut mieux comme les stoïciens, prôner une vie de mesure, ou bien comme les épicuriens, une vie où l’on tire le plaisir de chaque instant comme s’il était le dernier. Ceci est bien entendu une grossière simplification produite par mon jeune cerveau d’alors.
J’avais dit que je trouvais les deux un peu limités, parce que j’étais bien sûr déjà une sale ado un poil impertinente qui aimait plus argumenter qu’avoir des réponses définitives.

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