Lève le nez.
Change de perspective.
Quand les choses semblent bloquées, irrésolvables et impossibles. Quelque chose doit lâcher. Et la seule chose sur laquelle tu as le pouvoir, c’est toi.
A quoi es-tu accrochée alors que ça te fait souffrir ?
Ton job ? Une relation ? Le corps que tu avais à 17 ans ? Ta vie d’avant, ou une version mythique du toi d’avant ?
« Mais j’en ai tant fait pour arriver là » « Ce n’est pas à moi de changer, ce sont les autres le problème » « Ce n’est pas moi qui lâcherai la première« .
En ce moment je vais souvent au parc. Les couleurs, évidemment, sont flamboyantes, comme si les feuilles nous offraient un dernier show inoubliable avant de quitter leur arbre.
Autant les étoiles me foutent un peu les jetons, autant les arbres m’ont toujours semblé familier. Comme des ultra-vieux grands-parents qui attendent juste que tu t’assieds près d’eux pour te raconter des secrets sans mots.
Un arbre n’a jamais « peur » de laisser tomber ses feuilles.
Il ne se dit pas « peut-être que le printemps ne reviendra jamais ».
Il laisse partir ses feuilles, et sait, sans l’ombre d’un doute, qu’aussi longtemps qu’il vit, d’autres feuilles apparaîtront, un nouveau printemps, un nouveau cycle.
De nouvelles choses.
En levant le nez pour prendre cette photo, je me dis
« Et si j’avais la confiance absolue que le printemps revient à chaque fois ? Que j’aurais de nouvelles idées, que je saurais rebondir, que quelque chose de très cool est toujours à ma portée, avec un peu de patience ?
Qu’est-ce que je laisserais tomber ? Qu’est-ce qui ne serait plus d’actualité ? Qu’est-ce qui a été vrai mais qui ne l’est plus ? »
Je laisserais tomber le perfectionnisme, c’est quand même vachement plus marrant de créer des choses imparfaites et d’apprendre plutôt que de ne voir que les défauts et les manques.
Je lâcherais aussi mon envie d’avoir les bonnes réponses. J’embrasserais le processus, la vie, toujours plutôt que le résultat.
Je lâcherais mon ordi beaucoup plus souvent.
Et toi, tu lâcherais quoi si tu n’avais pas peur du flottement avant le nouveau printemps ?
Le lâcher prise n’est pas de l’abandon.
Partir pour toi n’est pas un aveu de faiblesse.
La meilleure vengeance sera toujours de vivre ta vie librement*.
Si tu as lu jusqu’ici, fais une pause, et va regarder le ciel ou les feuilles qui tombent. Juste pour passer un court moment avec toi.
L.
En ce moment si tu veux turbobooster ton esprit d’Aventure j’ai créé deux trucs pour toi, dispos jusqu’au 5 décembre : participe au mini cours d’émerveillement (20 petites pratiques pour réenchanter ton quotidien pour 20 euros : https://
Ou rejoins le mastermind / aventure le plus fou qui ait été créé : www.lesaventurieres.com/
*Ceci est une référence complètement assumée à mon dernier coup de coeur drama : Buamdong Revenge Social Club.
Dehors, il vente. Les arbres se courbent sous l’effet des bourrasques. Ils ne s’accrochent pas plus à leur posture droite qu’ils ne s’accrochent à leurs feuilles dorées. J’ai pris très au sérieux ton invitation à la pause 🙂
C’est parfois difficile d’identifier ce à quoi on s’accroche désespérément, contre quoi on lutte, ce qui nous rend rigide. En tout cas, moi, j’ai du mal !
Coucou Isabelle, fais-toi confiance. Passe du temps avec toi même, prends soin de toi. C’est souvent dans la bienveillance et la douceur qu’on trouve le courage de laisser tomber les feuilles mortes
Merci Laure, c’est juste ce que j’avais besoin de lire maintenant, pour lâcher et laisser les larmes couler…
Merci pour ton partage Pénélope. Prends toi un bon bain après les larmes, ou un plaid tout doux, pour remettre un peu de douceur pendant que les feuilles tombent
Merci Laure pour cette note inspirante qui donne envie d’aller plus loin :-)!
Merci Monia !