Pour commencer, équipe toi d’une loupe. Avec cette loupe, scrutes sans répit tous tes défauts. Surtout ne regarde pas la personne géniale, humaine et adorable qui se cache derrière ce miroir grossissant.
Quand tu aimes quelque chose, et que par conséquent tu deviens douée par passion, minimise ta réussite. Ce n’est pas parce que tu t’es impliquée, c’est parce que c’est facile.
N’accepte aucun compliment, sous aucun prétexte. Les autres ne savent pas, ils sont trop gentils et ils mentent, c’est bien connu.
D’ailleurs, toi-même, ne cède jamais à la tentation d’être satisfaite de ce que tu fais. La satisfaction c’est pour les faibles et fainéants. Dans le monde des perfectionnistes, il n’existe que deux alternatives : « Imbécile heureux » et « Génie torturé ». Choisis ton camp.
Résiste à toute envie de nuance et de complexité. Le monde est simple : c’est génial ou c’est nul. C’est brillant ou c’est honteux.
Prends tout très à coeur. Que ce soit une partie de dominos avec ton pépé ou le lancement de ton dernier produit TOUT est indicateur de ta valeur et de ta place dans le monde. Si tu perds contre pépé, tu es NAZE. Point final.
Ne montre pas tes faiblesses. Si ta vie n’est pas un fil Instagram inspirant, fais nous le plaisir de faire semblant au moins.
Je pourrais continuer sur des pages, et tu pourrais encore compléter une douzaine de pages supplémentaires.
Le perfectionnisme est un ptit malin, il te fait croire que c’est cool de viser haut, de ne pas se contenter, de se pousser. Il te fait croire que si tu fais tout bien comme il faut, tu pourrais avoir une réussite sans faille.
Une vie sans bas, que des hauts.
Non seulement ça, mais il te montre d’autres personnes, que tu regardes aussi au travers de ta loupe, mais pour ne regarder que ce qui réussit chez elles.
Sauf que sous couvert d’idéalisme, le perfectionnisme transforme la réalité en une série de déceptions.
A force de craindre l’échec et les failles, tu finis par ne voir qu’elles.
Ce n’est pas que « la perfection c’est chiant » comme on dit parfois avec un peu de dépit dans la voix. C’est surtout que ça n’existe pas. C’est comme si (alerte métaphore d’une grande poésie) tu passais ta vie à chercher un parfum de glace qui n’existe pas. Tu goûtes des glaces délicieuses, mais tu n’en profites jamais, tu ne peux que constater « ah, ce n’est pas encore ça » « ah c’est pas mal, mais non ce n’est pas ça », « Un peu plus épicé » « un peu plus sucré ». Tu traverses des océans, tu visites le monde et rencontre les plus grandes chefs, les plus passionants guides. Mais tout ça te passe au dessus : tu cherches cette glace, que personne n’a jamais goûté, et dont la seule caractéristique c’est qu’elle n’est pas comme celles que tu as déjà goûtées.
Si personne ne te dit que cette glace n’existe pas ou que tu refuses de le croire, est-ce que tu passeras ta vie, de plus en plus blasée dans ta quête, à te reprocher de ne pas être capable de la trouver, à ne plus distinguer les saveurs des autres, toutes se noyant dans « c’est pas ça » ?
C’est la vie que le perfectionnisme voudrait que tu mènes.
C’est exactement ce que je voudrais t’éviter.
Si ce sujet te parle, ou que tu en as marre de chercher la glace qui n’existe pas, retrouve moi pour une conférence en ligne gratuite :
Le Courage d’être soi.
Je m’engage à être complètement imparfaite, à tenter des blagues qui ne te feront peut être pas rire (mais qui m’auront beaucoup fait marrer à préparer) et à te donner des pistes et des outils pour créer ce qu’il y a en toi, et devenir aussi puissante que vulnérable.
Inscription obligatoire (et gratuite, je me répète hein mais comme ça c’est dit) : https://lesaventurieres.simplero.com/…/81190-le-courage-det…
Le replay sera disponible après la diffusion si tu n’as pas le temps.
Ah! Et on me souffle à l’oreillette qu’une annonce extraordinairement cool aura lieu à la fin de cette conférence. Et crois moi si je te dis que je dois physiquement me retenir pour ne pas l’annoncer tout de suite.
A bientôt!!!!!!
Laure
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