Portrait d’Aventurière : Cécile Bayard, le couteau-suisse du web

par | Sep 19, 2017 | Non classé | 0 commentaires

Aujourd’hui, c’est Cécile, anti-écolière et Créative Turboboostée qui vient nous parler de son parcours. Prépare toi à être inspirée, Cécile envoie du steak végé. Elle a créé un blog qui cartonne pour les parents, et gère son business pour t’aider à créer un site qui déchire, de la conception à la rédaction. 

 

Qui es-tu?

Je suis Cécile, j’ai fêté mes 23 ans pour la 15ème fois cette année et je vis actuellement en grande banlieue parisienne avec mon mari, mes 2 garçons et mon chat pot de colle.

Je suis chargée de communication de formation, profession que j’ai exercée jusqu’à l’arrivée de mes enfants. Ensuite j’ai cumulé les jobs : à la fois maman, chargée de com’, blogueuse, rédactrice web, SEO…

 

Actuellement, en plus de mon travail de maman, j’aide les adultes à cultiver la créativité des enfants et j’aide les femmes à devenir indépendante avec leur site web.

Concrètement, sur La cour des petits, je partage des idées d’activités, des ressources et des outils pour passer de bons moments créatifs en famille.
La créativité est une qualité qui me paraît essentielle à cultiver chez les petits et les grands. C’est le chemin vers l’indépendance, la recherche de solutions, la « non pensée unique »… En plus, c’est le meilleur moyen de ne jamais s’ennuyer et ça permet de créer du lien quand on s’y met en groupe.

 

D’un autre côté, sur Blog by yourself, je partage mes connaissances et ressources en matière de blogging, référencement, WordPress, réseaux sociaux etc. Je propose aussi des formations au référencement, des diagnostics de sites web et des coups de pouces techniques sur WordPress (de la sécurisation d’un blog à l’installation d’un nouveau site complet, en passant par le passage au HTTPS).
J’aime bien me définir comme couteau-suisse du web. La spécialisation n’est pas pour moi.

 

Quand ton génie se libère ça ressemble à quoi ?

J’ai toujours un peu de mal avec le mot « génie » mais disons que le mien serait de voir vite et loin. Je me projette beaucoup, j’envisage les solutions possibles et ça donne plein d’idées qui se bousculent et que j’ai tout de suite envie de mettre en place.

L’inconvénient c’est que mes journées n’ont que 24 heures en fait et que je souffre de perfectionnite aigüe accompagnée de fourbes crises de procrastination. Mais je me soigne (pour les journées de 24h par contre je cherche encore).

Parfois, mon génie se libère et surfe sur le flow quand j’écris aussi. Dans ces moments-là j’arrive à écrire des trucs drôles et clairs sur des sujets chiants et compliqués.


Qu’est-ce qui a fait le déclic pour que tu te lances?

En partie l’histoire assez classique du « je veux plus de sens et d’équilibre dans ma vie pour profiter de mes enfants ». Mais c’est quelque chose qui a pris son temps pour s’imposer à moi. Au fond je n’ai jamais été faite pour le salariat, mais le CDI comblait (illusoirement) mon gros besoin de sécurité.

Et puis, 1er déclic donc : l’arrivée de mon fils aîné. Je n’étais pas capable de le laisser. Mes tripes parlaient trop fort pour que je les fasse taire alors, pour la 1ère fois de ma vie, je me suis écoutée : j’ai pris un congé parental.

Quand j’ai aperçu la fin du congé pointer le bout de son nez, j’ai commencé à chercher toutes les solutions possibles pour pouvoir rester dispo pour mes enfants (un 2ème étant arrivé entre temps). J’ai fait un bilan de compétences et une petite voix intérieure commençait à me chuchoter « indépendance, indépendance ».

Grâce à mes enfants (encore eux ^^) j’avais découvert le développement personnel et appris à m’écouter un peu plus, j’avais aussi monté un blog qui marchait déjà plutôt pas mal. Mais j’étais trop morte de trouille à l’idée de faire le grand saut.

Alors j’ai coupé la poire en deux : j’ai repris le boulot à temps partiel, en lançant ma boîte à côté en rédaction web et SEO. J’ai également commencé à monétiser mon blog.

J’ai fait un peu n’importe quoi : bosser 7 jours sur 7 sans pause ni vacances, accepter tous les clients qui voulaient bosser avec moi, pratiquer des tarifs bien trop faibles, et -surtout- ne pas faire les choses qui me plaisaient mais plutôt celles qui me paraissaient les plus simples et les plus sûres.

Je m’ennuyais, je m’épuisais mais je ne m’écoutais toujours pas (la voix de la connasse morte de trouille dans ma tête était bien trop forte pour ça). Pourtant au fond de moi, ce qui me faisait me lever le matin et partir au boulot avant que mes enfants soient réveillés c’était de me dire que le salariat était temporaire.

Le vrai déclic, c’est un entretien avec une psy qui m’a dit, test à l’appui, que j’étais pleine de potentiel et que je m’ennuierais toute ma vie en restant dans un job classique. Bon OK elle l’a peut-être pas dit comme ça mais c’est comme ça que je l’ai compris. Ma petite voix intérieure a entamé une danse de la joie en chantant Freedom ’90 (oui je suis d’un autre siècle). Et la voix de ma MAC n’a pas su quoi répondre pour une fois. Les avis d’experts, avec des chiffres et tout, ça lui cloue le bec.

C’est seulement là que la décision a été prise à l’unanimité de moi-même.

 

C’est quoi ton plus bel échec ?

Il n’y a pas d’échec, il n’y a que des sources d’apprentissages… (la belle théorie qui t’empêche pas de chouiner quand tu te prends un râteau).

On peut dire que ma « carrière » de rédactrice web a été un échec vu qu’elle n’a jamais décollé (faut dire que j’ai jamais rien fait pour au fond… je n’aime pas écrire sous contrainte).

En fait, ça n’a pas marché aussi bien que prévu chaque fois que j’ai fait un truc auquel je croyais moyennement. Les projets « oui pourquoi pas » et les choix sécuritaires plutôt que ceux du cœur.


Tu es membre de l’anti-école, comment tu décrirais ce qu’on y fait à une Aventurière qui hésite à se lancer?

On s’entraide, on se motive et on avance en groupe.

Il y a les webinaires, les thématiques traitées par l’équipe qui permettent d’apprendre des choses et d’avancer. Et puis il y a l’émulation du groupe, les retours des unes et des autres, les échanges. On est un peu toutes les « profs » et les « coachs » les unes des autres.

Et si on est là, c’est aussi parce qu’on a à peu près toutes le même mode de fonctionnement, même si nos univers sont très différents.

Enfin, il y a beaucoup de bienveillance.

Par contre, il faut participer, ce n’est pas du tout un modèle de « formation » en ligne ou on prend son cours et on repart. C’est une « école » où l’important se passe plus à la cafét’ que dans les salles de cours. Une anti-école quoi !

 

L’offre dont tu es la plus fière?

Sur La cour des petits, je suis très fière de mon guide « Graines de créatifs » parce que j’y ai mis tout ce qui répond aux questions des parents (grands-parents, ass mat’ …) qui veulent faire des activités avec les enfants.

Et sur Blog by yourself, les offres sont en coulisse, mais je suis super fière de permettre à des blogueuses et entrepreneures de prendre leur SEO en main. J’ai hâte de rendre cette offre de formation plus accessible en version « collective ».


Où est-ce qu’on peut te trouver?

La cour des petits pour occuper créativement les enfants :

 

Blog by yourself, pour prendre son blog en main :

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