Ça ne t’aura pas échappé (#humour), il y a en ce moment un petit grain de sable dans la machine.
Le coronavirus, qu’on a rebaptisé dans l’équipe #coronabitch est en train de mettre tout le monde dans un état qui varie de la panique légère “Chéri-on-vend-tout-et-on-part-habiter-chez-mes-parents-combien-ça-coûte-des-poules-est-ce-que-tu-sais-traire-une-vache” aux accusations très mesurées “Tous-ces-gens-irresponsables-qui-osent-encore-pique-niquer-alors-que-Macron-a-dit-non-on-sera-bien-contents-quand-ils-seront-crevés-du-corona-ces-fils-de-putes #bienveillance”
Evidemment, tout le monde n’est pas dans un état émotionnel hyper tendu, j’ai même eu deux clientes hier qui m’ont dit “j’adore, c’est du chaos, de l’imprévu, c’est un moment génial pour se remettre en question et découvrir des choses inattendues”. Et avant que tu bondisses de ta chaise en hurlant que ce sont des privilégiées inconscientes, dis-toi que l’une bosse dans le monde du spectacle et est enceinte, l’autre bosse dans l’accompagnement en présentiel et commençait tout juste à faire du chiffre avec son activité.
Dimanche soir j’ai fait une petite plongée dans Facebook et les médias, et j’ai bien compris d’où venait la tension. Tout est fait pour grossir l’info, la répétition, la recherche de cas extrêmes. La déresponsabilisation et l’émotionnel pas géré des gens débordent de tous les côtés.
Suis-je une grosse connasse irresponsable ?
Si je ne flippe pas, c’est justement parce que je me sens extrêmement responsable. Mais pas comme on l’entend ces jours ci.
Je suis responsable de mon niveau d’énergie et de santé : je ne crois pas une seule seconde que je vais tomber malade, et si je tombe malade, c’est une information que je n’ai pas pris les bonnes décisions. Donc j’ai le pouvoir de corriger le tir.
Je suis responsable de mon niveau d’engagement à réaliser mes rêves. Encore une fois, ça ne veut pas dire que tout va arriver sur un plateau d’argent. Le weekend dernier j’étais en stage de développement personnel avec mon coach, et on a passé un moment à réfléchir aux critiques qu’on avait le plus peur de recevoir, et au pire qui puisse nous arriver. En gros : si ma boîte s’effondre, quelle est la beauté de cet évènement ?
Je suis rebranchée à mon animalité et ma sécurité intérieure. J’ai pris la responsabilité de ma puissance, et je continue à le faire constamment depuis maintenant deux ans. Ce weekend on a fait un exercice lors duquel quelqu’un matérialisait nos résistances. Je me suis retrouvée avec un mec de 1,80m devant moi, campé sur ses deux jambes.
J’ai senti à l’intérieur que j’étais inébranlable. C’était presque un jeu. Dans ma tête je savais : “Il n’y a rien que tu puisses faire qui va m’arrêter”.
Cette sécurité que je ressens, elle ne vient pas d’un déni de la réalité, ou d’un fantasme sur ce qui m’attend. Au contraire, elle vient d’une relation de plus en plus simple et directe avec la réalité.
Que je sois en galère avec un sujet, ou que je sois en train d’avancer à fond les ballons, plus je regarde ça en face, plus je vois où j’ai du pouvoir et plus je peux décider ce que je fais avec la réalité.
Et ça ne change pas, peu importe ce qui se passe à l’extérieur. Je peux être challengée de ouf, ou la vie peut me bercer et m’amener une floppée de bonnes nouvelles, ça ne change rien à l’intérieur. C’est plus agréable dans un cas que dans l’autre, mais dans les deux situations, il y a des cadeaux, et des occasions d’aller encore plus loin dans la connaissance de qui je suis.
Je suis 100% responsable de ça. La meilleure version de moi-même ne dépend que de moi, mes choix, et la radicalité que je suis prête à assumer pour y aller.
Pourquoi écrire cette Love Note (ou un édit de la première question : suis-je une grosse connasse épanouie qui jette son bonheur aux yeux des gens) ?
Je vois autour de moi beaucoup de gens qui sont déracinés par ce qui se passe. Qui subissent les conditions extérieures, les imprévus, qui sont prêts à remettre leur autorité à quelqu’un qui “sait mieux” pour éviter d’avoir à affronter une situation désagréable.
Cette crise n’est pas le problème. C’est une invitation. A aller voir ce qui se passe pour toi. Tout ce qui est bloqué, les programmes qui tournent en boucle et qui remontent à la surface là, c’est de l’énergie qui peut redevenir disponible pour tes projets et tes envies.
Quelle que soit la réalité matérielle ou émotionnelle, tu as 100% de pouvoir sur ta vie. Si tu acceptes de croire quoi que ce soit en dessous de ça, forcément tu vas galérer de ouf et avoir d’autant plus de mal à rebondir quand des trucs te foutent par terre.
Super, merci bien et qu’est-ce que je fais de toutes ces émotions ?
Je vais pas te recommander de te laver les mains et de pas rouler de pelles aux vieux qui respirent déjà mal, ça c’est bien couvert par ailleurs *eyeroll*
J’ai un truc plus confrontant mais beaucoup plus utile à te proposer :
- Prends le temps, là, tout de suite, d’observer ce qui se passe pour toi. Est-ce que ça fait remonter des émotions ? De l’envie d’agir à tout va ? De la niaque pour tes projets ? De l’inspiration ?
- Une fois que t’as identifié ce qui se passe pour toi, reste avec ça, même si c’est inconfortable, et ouvre un espace pour la question : “qu’est-ce que ma réaction m’apprend ?” Si rien ne vient c’est ok. Ce qui compte c’est d’y aller avec ça.
- Bonus : maintenant que tu as remis un peu d’espace entre toi et ta réaction automatique, je te propose d’aller voir ta vision à 25 ans, ou la meilleure version de toi même : est-ce que les circonstances actuelles changent quelque chose à ça ? Est-ce que tu as toujours autant envie d’aller vers ça ?
Clairement, une crise, c’est un excellent moyen de remettre une grosse dose d’honnêteté sur tes désirs. Vrai désir ? Tu as encore plus de niaque pour y aller. Faux désir (ou ton égo qui est tellement musclé que t’arrives plus à distinguer) ? Tu vas avoir une trèèèèèèèèès belle excuse pour arrêter d’avancer dans ta vie et passer du temps à faire autre chose.
Demain soir avec l’équipe, on se fait une réunion #coronabitch pour proposer à la communauté ce qu’il y a de plus adapté et à ton service
C’est le moment : dis nous en commentaire : qu’est-ce qui est le plus important et urgent pour toi maintenant ?
Si tu préfères partager dans la communauté, tu peux le faire dans le groupe (et réponds aux questions pour rentrer, sinon je ne valide pas les membres) : https://www.facebook.com/groups/520773774736400/permalink/1629212357225864/
Évidemment, on n’est pas un groupe axé sur la santé ou la politique. Ce n’est pas l’endroit pour déverser son émotionnel ou attaquer les autres et jouer à qui a raison qui a tort.
Le but de notre communauté et de l’équipe c’est toujours pour chacun.e de vous : comment je crée un business et une vie 0 regret pour moi ?
#coronabitch
#Vie0regret
#Vie0sortie (merci Apolline pour celui-là :D)
Que le travail soit en télé-travaille, après une petite période de « merde j’ai pas mes marques », mon désir porte majoritairement sur trois choses : instaurer un rituel matinal ou je prends soin de moi (contempler, eau chaude, massage), prendre du plaisir à m’occuper de mon jardin, ma maison, toutes ces petites choses que tu dois faire et pour lesquelles aujourd’hui j’ai envie de prendre du temps pour faire, et choisir mes sujets de boulot (ne pas subir le tout venant mais accorder davantage de valeurs à ce que je produis (réflexion, expression)
Merci !
J’adore travailler au jardin (potager, verger) avec mes amies. En ce moment leur disponibilité est plus grande. J’ai créé un groupe de marcheurs. Je propose un lieu de Rdv. Un parcours, je précise la durée (picnic ou non). Les activités que j’aime sont les seules encore autorisées !! J’anime aussi des pratiques de taiji dans les bois. PS après un burnout mon ego a enfin accepté la dépendance financière par rapport à mon mari. Mais pour le reste il dépend de moi. Je suis devenue home & garden exécutive à plein temps et par choix. Yes!
Yes ! C’est quoi home et garden executive ?
Hello ! Je suis esthéticienne à mon compte ( depuis 16 ans ) et travaille seule . Aujourd’hui je suis obligée de fermer l’institut ( j’ai bien peur que cela dure 1 mois )!!!! Ça veut dire zéro entrée d’argent … Donc le plus urgent pour moi , maintenant, c’est de ne pas flipper 24h/24h en pensant au « manque à gagner » , au manque d’argent, au découvert…. C’est ma peur de chaque instant ( même quand je travaille ) Alors aujourd’hui je me rends compte que si j’arrive à moins penser , à moins me focaliser sur l’argent dès que je pense à mon travail, ça pourrait débloquer des choses… Merci de m’avoir lue .
Merci pour ton commentaire Laetitia. Ça met en lumière beaucoup de choses sur notre relation à l’argent, à la pénurie, au manque.
Là il y a vraiment deux temporalités : 1. Dans l’urgence, qu’est-ce que tu dois faire pour assurer ta sécurité ? Quelles sont tes ressources (il y en a sans doute auxquelles tu n’as pas pensé) ?
2. Pour le moyen terme : le pire que tu puisses faire, c’est ne pas préparer l’après et laisser l’émotionnel prendre les décisions. Qu’est-ce qui doit être fait maintenant pour que le business reparte dans 2 mois ?
Merci Laure pour cette réponse ! Je vais effectivement essayer de laisser l’émotionnel de côté et préparer le redémarrage de mon business …
Bonjour Laure,
Alors pour moi aussi, et je trouve ça très étrange, mais c’est plutôt une bonne nouvelle ! Bien entendu, tout dépend souvent du contexte de chacun mais de mon côté, ça tombe pile au bon moment :). J’ai créé ma société l’année dernière et pour des raisons de sécurité (financière et psychologique), j’ai gardé un temps partiel en concierge d’entreprise dont le contrat s’arrête pour la belle saison début avril. Depuis que j’ai lancé mes tours dans Paris, impossible de me pencher sur le développement commercial (Ô combien important pour se faire connaître et bien fonctionner), trop KO. Et là, ce weekend, on m’annonce qu’à partir de lundi, je ne me lève plus le matin jusqu’à nouvel ordre puisqu’on me met au chômage partiel. Pour moi, c’est l’opportunité rêvée pour-enfin- me pencher sur la promotion de mes tours pour cet été et surtout, faire des grasses mat’ ! Le contrecoup viendra peut-être plus tard mais le fait de ne pas pouvoir contrôler la situation m’aide à lâcher prise.
Bon après-midi et bon courage à tous et à toutes !
Marion.
Mais top ça ! En tous cas tu choisis une façon de regarder les circonstances qui est au service de ton projet. Si tu ne connais pas tu peux aller voir Cybèle à Lyon, ça peut être une inspiration à regarder pour tes tours et pour le marketing.
Bon confinement 😀
Ah merci pour l’info 🙂 ! Bon confinement à toi aussi !
Mes soit-disant vrais désirs sont tombés à l’eau au jour 1 du coronavirus. Le plus important pour moi maintenant : rester dans l’action même si ma vision à 25 ans semble ridicule au regard de ce qui se passe actuellement.
Yes merci Géraldine !