S’aimer même quand tu doutes

par | Mar 7, 2022 | Avancer malgré les obstacles, Être Heureux•se | 0 commentaires

S'aimer même quand tu doutes

 

Hier matin c’était la dernière séance coaching après un an d’accompagnement au sein du club des apprenties entrepreneures. Plusieurs participantes ont exprimé leur peur de la suite, même si elles choisissent de continuer l’accompagnement, ce ne sera pas dans le même groupe, ce ne sera plus le même espace. Celui qu’elles ont connu est fini. 

 

Aujourd’hui j’ai envie de te parler de ces moments de transition, ces entre deux. C’est plus comme avant mais c’est pas comme après. Le temps paraît différent, dans l’entre deux, parce que les repères qui le font défiler d’habitude ne sont plus là. C’est une occasion de se rencontrer dans un contexte non contrôlé. Très souvent inconfortable, ou plus précisément inconnu. 

 

Je suis en plein dedans, à une échelle assez grande puisque je change de mode de travail en reprenant mon mode solo, de mode relationnel en quittant mon couple, et de lieu de vie en allant m’installer dans le sud (pour le moment à Marseille, ya des Aventurières dans le coin ? Envoyez moi des mails qu’on aille se boire des cafés !). 

 

Mais ces moments d’entre-deux sont tout le temps présents à différentes échelles : quand tu changes des habitudes, que les choses ne se passent pas comme prévu et que tu dois réajuster tes plans, quand quelqu’un te quitte, tombe malade, etc. 

Que ça parte de ton choix ou d’un événement extérieur, la vie est mouvement. Elle est en permanence un jeu d’équilibre / déséquilibre. 

 

Vouloir que les choses ne changent pas, c’est une fascination morbide. Je disais l’autre fois à une pote “En fait, si on veut plus aucun problème, il suffit de mourir”. Hop, pas de vie, pas de problème.

 

En ce moment dans ma transition, je vis de multiples variations dans une journée. Certains matins, je me lève avec des pensées en boucles qui me disent “c’est lent, tu te traînes, c’est pas assez, c’est pas normal de pas avoir le moral si t’es contente de tes choix”. D’autres moments sont doux, légers, simples, je vais faire une sieste sur la plage, je passe prendre le thé avec une copine et on se retrouve à parler de l’absolu et de Jésus et Bouddha, galette beurre sucre à la main. 

 

Et si tu étais en train de gérer de la meilleure façon possible ? 

 

Et si là, avec son lot de remous, de doutes, de larmes, d’excitation peut être, d’inconfort, sûrement, c’était le meilleur endroit possible ? Parce qu’en fait, c’est le cas. 

 

Même quand je me sens nulle un dimanche aprèm, ou que j’envoie un message à mon amie Flora pour lui dire “j’ai pas le moral et je me juge” et qu’elle me répond “je comprend pas ce que ça veut dire, ne pas avoir le moral”, et me redonne de la perspective avec sa verticalité et son bon sens habituels, c’est la meilleure façon de gérer ce moment. 

 

C’est pas de la méthode coué ou du théorique, c’est juste que tu ne peux pas gérer autrement que comme tu le fais dans l’instant. Et l’instant d’après peut être complètement différent. Ce qui est là est déjà là, et tu es déjà en train d’avancer avec. Ça ne t’empêche pas de te faire aider, de trouver tout le soutien ou secouage dont tu as besoin, de changer des choses, de te faire coacher (je suis moi même en journées d’exploration en tant que cliente aujourd’hui et demain).

 

En fait, être ouverte à toi et observer que ce qui se passe est la meilleure façon possible, puisque c’est celle qui est là, ça n’empêche rien, ça n’enlève rien. C’est juste te mettre en accord avec la réalité de l’instant pour faire le prochain pas. Ralentir pour mieux agir.

 

Peut-être que l’instant d’après, tu peux faire un autre choix, goûter un autre état émotionnel ou passer à l’action. Mais si tu es occupée à te battre avec la réalité, ça va continuer à t’occuper un moment. 

 

Ma question pour toi c’est : “Si tu étais certaine que la façon dont tu gères la situation est la meilleure possible ? Qu’est-ce que ça changerait ?” 

 

Pour moi, ça mettrait de la légèreté dans des moments où je me raconte des histoires, ça me permettrait d’apprécier à quel point j’avance et j’ose faire plein de changements en même temps, et je saute dans l’inconnu avec beaucoup de courage, par amour pour moi et pas dans un fantasme de “je vais trouver mieux derrière”. 

 

Et toi ? 

 

A bientôt, 

Laure

Partage cet article à une Aventurière :

0 commentaires

Soumettre un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Reçois ton guide "Libérez votre génie de l'Open Space"

En t'inscrivant, tu recevras également les Love Notes des Aventurières. 

You have Successfully Subscribed!

Reçois la série "Trouver la bonne idée"

En t'inscrivant, tu recevras également les Love Notes des Aventurières. 

You have Successfully Subscribed!

Effets secondaires notoires : tu vas parler de ce que tu fais avec une confiance inébranlable et attirer des clients parfaits.

En t'inscrivant, tu recevras également les Love Notes des Aventurières. 

You have Successfully Subscribed!

Recevoir les étapes clés du Plan de Conquête de l'Univers

You have Successfully Subscribed!

Recevoir les étapes clés du Plan de Conquête de l'Univers

You have Successfully Subscribed!