Semaine Identité(s) : Les questions.

par | Sep 25, 2017 | Non classé | 0 commentaires

 L’anti école ré-ouvre ses portes bientôt sur un tout nouveau thème qui est l’identité de marque. C’est dans cette perspective que nous avons lancé la semaine identité sur le groupe Facebook. Voici les questions que ce sujet suscite. Nous avons décidé de te partager certaines réponses qui – nous l’espérons – t’aideront à définir ton identité. 

 

 

-comment redéfinir sans cesse sa vision, sa foi en ses projets pour que dans les moments de doutes ou de désespoir, ça puisse nous aider à nous y raccrocher plus facilement ?

 

Coucou ! D’abord, les périodes de doute sont inévitables, ce sont même des périodes importantes pour se poser des questions et redéfinir ce qu’on a envie de faire, comment on a envie de le faire, etc. 
En ce qui me concerne, il y a toujours une mission qui m’anime, et avec toutes mes clientes je commence par chercher cette mission. L’exercice qu’on fait c’est : « si j’ouvrais une boulangerie demain, à quoi ressemblerait cette boulangerie? » Ça aide de changer complètement de business pour s’y plonger. 
Dans ma boulangerie d’il y a un an, par exemple, il y aurait des histoires de femmes inspirantes à l’arrière de l’emballage du pain, des soirées de partage, les pâtisseries porteraient des noms d’aventurières, on pourrait contribuer à des projets en mode « crowdfunding de la baguette » et les personnes y travaillant pourraient être des porteuses de projet. 
Récemment, ma boulangerie a un peu changé. Ma mission a sans doute un peu évolué. Visiter ma boulangerie me permet de voir ce qui a évolué et ce qui est encore vrai pour moi, sans pression. 

La vision claire pour être honnête, et là par moments, et à d’autres pas. Parfois ça a l’air très clair de l’extérieur et c’est hyper brouillon dans ta tête, parfois c’est l’inverse. 

Une vision, c’est comme une vocation, c’est plus quelque chose que tu construis que quelque chose que tu as une fois pour toute et qui ne bouge plus jamais 

 

-Comment faire des collaborations à l’extérieur sans utiliser les réseaux sociaux ?

 

Tu n’as pas du tout besoin de réseaux sociaux pour les collaborations : des emails pour contacter les gens, vous vous faites un skype ou un café, et vous décidez en fonction du feeling de ce que vous voulez créer ensemble : un évènement, un article, une interview en ligne ou en personne… 

Ne te laisse pas limiter par ce que tu vois, collaborer avec les gens, ça demande un contact sincère, et pour ça vous allez vous rencontrer et discuter. C’est pour ça que c’est si sympa

 

-De mon côté j’ai toujours un « problème » pour avoir une identité claire, cohérente mais aussi complète…

 

Laure : Si je comprends bien, le problème c’est l’impression de disperser ton énergie ? Déjà rien ne t’interdit de mettre des ponts d’un truc à l’autre. 
Si c’est ton énergie qui te pose problème, regarde comment tu pourrais échelonner : les cahiers, tu pourrais faire un plan de promo / vente à un moment précis de l’année. Ou trouver un revendeur.

La question que tu peux te poser dans ce cas c’est : quelle énergie j’ai envie d’attribuer à chaque projet. 

Morgane m’a fait faire cet exercice récemment et ça m’a bien débloquée : fais toi des scénarios avec différentes répartitions pour voir où tu trouves ton équilibre. Imagine différentes options à fond, leurs implications, et vois ce que ça te fait ressentir. Plutôt que de garder tes side projects comme des boulets mentaux parce que tu as l’impression d’abandonner tes bébés, ça t’aide à voir s’ils ont vraiment leur place et où.

 

Morgane : je crois qu’il faut qu’on fasse un truc pour dégommer ce mot « clair » concernant l’identité de marque parce qu’il bloque tout le monde alors qu’il sert à rien ah ah ! (Perso, et je ne suis pas la seule loin de là, mon activité n’a JAMAIS été claire, bon bah je fais du business quand même hein, merci beaucoup).

Un peu comme « arrêtez d’être gentil, soyez vrai » deviendrai « arrêtez d’être clair, soyez juste » 

 

-comment avoir une vision claire, qui tiennent dans le temps et sur laquelle on peut s’appuyer lorsque le physique et le moral ne sont pas au top ?

 

De ce que je lis dans ton commentaire, j’ai envie de te dire : laisse tomber la vision, et vautre toi dans le repos et le soin de toi. Les moments où on est si fatiguée qu’on perd ses repères arrivent, mais ce n’est pas le moment de creuser plus, c’est le moment de se détendre la quenelle comme disent les lyonnais. 
Repos, bains, balades, musique, repos encore, glandage… tout ce qui va t’aider à revenir à toi. 
La vision, la mission de nos entreprises, c’est chouette, ça donne le sens de notre activité, c’est motivant… Mais le plus important ça reste toi. Et c’est facile de l’oublier dans le feu de l’action et de l’accomplissement (je connais bien), mais n’hésite pas quand tu te seras retapée à mettre en place des signaux pour prendre soin de toi plus régulièrement si tu peux. 
Bon bain !

 

-comment poser une offre claire à mon image » alors que je sais qu’elle va évoluer en fonction de mes expériences ?

 

Coucou ! Ce qui est clair et vrai aujourd’hui ne le sera peut être plus demain, et c’est complètement normal. Offre ce qui est vrai aujourd’hui, et change le quand tu sens que ce n’est plus aligné. C’est normal et ça prend du temps pour l’apprivoiser, mais le plus important c’est de ne pas attendre une espèce de clarté parfaite et magique pour commencer (je sais c’est pas très confortable, mais on est toutes passées par là )

 

-« Je me pose beaucoup de questions pour définir mon identité (nom, visuelle) dans la mesure où je ne sais pas exactement qui sont/seront mes clients »

 

Fais un truc qui te plaît à toi, et autorise toi à le faire évoluer. On a parfois l’impression que c’est un truc complètement fou et incroyable de changer d’image (ou même de nom), et là je crie PERFECTIONNISME. On oublie un détail : on n’est pas Nike, on est des entreprises avec une relation de proximité avec la communauté comme les clients. Si on change de nom… bah ils mettent un peu de temps à s’habituer (beaucoup moins qu’on pense) et puis c’est tout. 
Autorise toi à choisir le nom et le look qui va aujourd’hui (probablement ça ne te paraîtra pas parfait mais c’est pas grave) et surtout : n’utilise pas ça comme une excuse pour pas te lancer  je connais bien le truc de « j’ai pas de logo alors je peux pas vendre », mais regardons nous en face et disons le une bonne fois :

pour vendre, tu as juste besoin de toi et d’un client. C’est tout. 
Fais toi plaisir avec ton identité

 

– « j’ai des difficultés à être complète dans mon identité entre tous mes sujets d’intérêt. Et le gros souci lié à ça c’est que je suis stressée de choisir un sujet pour renoncer aux autres, et j’ai une tendance à l’inaction liée à ces choix. J’ai pensé à créer plusieurs identités (plusieurs sites, par exemple), mais ça ne me satisfait pas non plus. »

 

Coucou , quand j’ai commencé, j’étais comme toi, et c’est pour ça que les Aventurières ont une identité si large : j’ai créé une boîte (dans les deux sens du terme) suffisamment souple pour accueillir plein de problématiques différentes et évoluer avec moi. 
Ce qui m’a aidé pour remettre de la cohérence, c’est de faire un arbre généalogique de mes sujets : tu te mets (toi ou ton entreprise) au milieu d’une page, et tu fais pousser une branche pour chaque sujet qui t’intéresse. Puis pour chaque sujet, tu fais partir des branches avec les personnes qui t’inspirent dans ce sujet. Exemple : Ecriture – JK Rowling – Elizabeth Gilbert – Ash Ambirge – Baptiste Beaulieu. 
Une personne peut être à cheval sur plusieurs branches. 

Quand tu as fini tu regardes ton arbre, et voilà : c’est ta famille de création. Tu te rendras compte que c’est pas du tout si éclaté, et que tu peux aborder tous ces sujets à des moments différents, dans le même cadre.

 

-Comment organisez vous votre journée de travail quand vous êtes sur plusieurs projets?

 

Je comprends bien ton problème, et il n’est peut être pas lié à ce que tu crois. 
Cette hyperactivité et ce sentiment d’urgence que tu ressens, ce serait cool de savoir pourquoi. Il y a quelques années, j’étais un tourbillon (bon mes potes te diront sans doute que c’est encore le cas aujourd’hui mais pour moi ce n’est plus du tout pareil) : j’avais un job salarié où je faisais des horaires dodus, une activité sportive quotidienne (!), j’apprenais le coréen, une vie sociale, la responsabilité d’une asso, sans oublier mon petit projet d’à côté qui consistait à réaliser des interviews fleuves avec photo de femmes inspirantes. Ah pardon, je faisais aussi du piano 1 semaine sur deux. 
Rien que d’écrire ça, je suis fatiguée pour la Laure de cette époque. 

J’avais l’impression de ne pas avoir le choix : quoi ? Tout m’intéresse j’ai le droit ? La vie est trop courte, il faut en faire le plus possible ! 

Et puis j’ai lu le bouquin de Carol Dweck, et pour t’épargner sa lecture tu peux aller voir cet article https://www.lesaventurieres.com/…/17-citations…/ 
La conclusion c’est que j’étais piégée par mon envie de me prouver. De montrer qui c’est qui est super forte et qui peut tout faire en même temps et à un niveau professionnel sinon ça compte pas. 
Aujourd’hui, j’ai une priorité : je veux raconter des histoires. J’ai un business : les Aventurières. Le reste, ce sont des choses qui me ressourcent ou qui m’amusent mais dans lesquelles je ne mets pas d’enjeu : par exemple j’aime le dessin, je vais faire un stage d’un weekend comme ça, mais je n’ai aucune attente de m’améliorer ou même de continuer après, c’est purement pour mon plaisir. Je chante, mais c’est une fois par semaine, purement pour mon plaisir, sans attentes autres que passer un bon moment. 
Je prends soin de mon corps et par moments ça veut dire faire du sport, à d’autres ça veut dire prendre un bain. 
Et je suis encore en train de faire du tri, parce que la sérénité a pris le pas sur l’hyperactivité.

Ce qui se passe quand tu choisis la sérénité, c’est qu’au lieu de TOUT faire, tu te mets à avoir de vraies priorités, à comprendre ce qui te plaît vraiment et ce que tu fais pour prouver quelque chose. 
C’est la libération

 

-La tagline : Qu’est ce que c’est ? Comment la faire?

 

Coucou les filles ! La tagline c’est effectivement le « slogan » mais tu peux le changer autant de fois que tu veux, ou ne pas en avoir, pas de prise de tête. 
L’idéal c’est qu’elle fasse écho chez ton client et chez toi, qu’elle permette de comprendre ce que tu fais. Mais ça peut aussi être quelque chose d’inspirant, l’énergie que tu donnes à ton business (« Just do it »). 
Pas de prise de tête, ça vient quand ça vient. Ça peut juste être une phrase qui vous inspire vous. J’éviterais les phrases des autres, parce que c’est dommage de prendre les mots de quelqu’un d’autre pour son identité, mais même là c’est pas gravé dans le marbre. 

En ce moment sur les Aventurières c’est « Libère ton génie. Crée une boîte qui déboîte » (je m’en souvenais même plus j’ai du aller voir sur mon site). 
Je crois que la tagline la plus juste pour moi aujourd’hui ce serait : « L’anti-école d’entrepreneuriat ». Parce que c’est ça que j’ai l’impression de faire avec les Aventurières. Péter les règles pour qu’on puisse avoir une vision plus large et détendax de l’entrepreneuriat. 
Bref, si on s’autorise à changer, c’est plus simple de trouver 

 

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