Il y a quelques jours, avec une cliente, on faisait un point sur ses objectifs, et ce qui sortait spontanément, c’est ce qu’elle ne voulait pas. « Je veux surtout pas faire des pubs qui manipulent les gens ». « J’ai pas envie que ma boîte se développe de façon exponentielle ».
Derrière chaque phrase, il y avait un interdit, une façon de se déconnecter de ses désirs. La bonne excuse pour ne pas y aller : « Attends, franchement je préfère y aller tranquille plutôt que me retrouver débordée de succès que je pourrais pas gérer ». Une fois qu’on avait repéré ça, elle me dit en rigolant :
« Sur ma tombe, on pourra écrire : « N’a pas fait de fausses promesses » «
Alors il est où le problème ? C’est juste quelqu’un qui a des valeurs non ?
C’est pas des valeurs, ça, c’est de la survie déguisée en principe éthique. Autrement dit, c’est une façon uuuuuuuultra raisonnable de ne pas t’épanouir, et de rester dans du connu, confortable, pas super jouissif. Ne me lance même pas sur les gens qui veulent sauver l’environnement, les animaux ou les autres pour éviter de se réaliser, ce sera l’objet d’un autre article.
Si on lève le nez et qu’on regarde ça dans un autre domaine, ça donne ça : imagine que tu n’aies pas bougé tes fesses de ton canapé depuis 144 ans, et que tu décides de reprendre le sport. Mais au moment de te lever pour faire ta première séance, tu te dis : « Ouh là là, être en forme, pourquoi pas, mais je vais faire gaffe, je voudrais pas devenir addict à la course à pied, comme dans ce terrible article que je l’ai lu chez le dentiste la semaine dernière ». Avec une motiv pareille, t’as plus de chance de finir avec des escarres qu’avec des jambes musclées.
Tu veux une méthode infaillible pour des objectifs qui ne te nourrissent pas ?
Pour fixer des objectifs qui ne vont pas te nourrir, c’est simple : tu commences par bien retirer ton plaisir de l’équation, tu saupoudres le tout d’une couche de « bah faut quand même être raisonnable » et tu me finis ça avec un « et puis faut pas exagérer, c’est déjà pas mal ce que j’ai ».
J’aime bien comment Gay Hendricks en parle dans son livre Le grand bond : « Dans ma vie j’ai découvert que si je m’accroche à l’idée que quelque chose n’est pas possible, j’argumente en faveur de mes limites. Et quand j’argumente en faveur de mes limites, je les garde. »
Là peut-être que tu pinces les lèvres en mode : « Non mais Laure, tu délires, moi je vais pas aller chercher des trucs extrêmes pour m’éclater, c’est pas ça la vie. »
Déjà, je ne parle pas d’aller dans l’extrême. Si tu te contentes de retourner le truc et de te pousser comme une porcasse, surtout quand tes objectifs sont aussi inspirants qu’un slip usé, tu t’épuises, et tu renforces le mécanisme : « Ah bah regarde ce qui se passe quand j’y vais à fond, je me crame ».
Ensuite, il n’y a pas de bon ou mauvais choix. C’est toi qui décides ce que tu veux vivre. Moi pendant trente ans et quelques, j’ai choisi de pas trop en faire, et je me suis pas trop épanouie, mais j’ai pas trop galéré non plus. J’ai kiffé un peu. Juste ce qu’il faut. Une jouissance moyenne. Des résultats moyens. Dès que je kiffe un peu trop, bam, je me crée un problème, une blessure ou un bon psychodrame pour me remettre bien à ma place. Je monte, je me prends un mur, je redescends, je stresse, je remonte.
Si j’avais continué à faire ce choix, sur ma tombe on aurait pu écrire « S’est économisée ».
Heureusement, il y a un an j’ai décidé de me faire accompagner, en coaching et sur les mécanismes inconscients par des personnes qui ont suffisamment de clarté pour me permettre de voir ce qui se joue et poser de nouveaux choix. Et plus je m’affirme, plus je regagne de l’énergie, du kif et de la simplicité. Le premier pas, c’est juste ça : décider de libérer ce qui te fait stagner, et puis trouver les ressources pour avancer.
C’est aussi pour ça que j’ai décidé de me former en coaching, dans le domaine hyper spécifique du travail sur le conscient et l’inconscient. Je suis passionnée par ce processus de découverte et récupération de son propre pouvoir. J’adore visiter les univers uniques de chacune de mes clientes, et les aider à incarner leur Signature Emotionnelle pour tout défoncer dans leur boîte et leur vie. C’est l’émerveillement à tous les étages ce taf, accompagner la beauté de ce qu’elles créent quand elles décident de vivre plutôt que survivre.
Une histoire de choix, puis de courage.
Rester dans ce qui est confortable est connu, répéter les mêmes schémas inconscients en boucle, vivre des trucs pas chouettes sans comprendre pourquoi la vie s’acharne sur toi, te mentir et ne pas réaliser tes vrais désirs, c’est dur.
Mais aller vers ce qui est excitant et relever les défis pour atteindre tes objectifs, c’est difficile aussi, ça demande de l’énergie, un niveau d’engagement que peu de gens vont aller chercher. C’est hyper inconfortable, et ça te met face à tes responsabilités comme jamais. Comme dit mon coach :
« Choisis ton dur ».
Qu’est-ce qu’ils racontent, tes objectifs ? Ce qu’il faut éviter ? Ou bien ils te donnent tellement de patate que tu t’en fous de te planter et d’apprendre en chemin ?
Laure
PS : j’ouvre de la place pour deux accompagnements illimités ce mois-ci. Si tu as un business qui fait déjà 50-60k et que tu veux développer ton niveau d’exigence et de performance en partant de toi, et de ta Signature Emotionnelle, envoie moi un mail : laure@lesaventurieres.com et on se cale un rendez-vous
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